Même si nous sommes redescendus ce lundi 26 janvier au niveau "rouge" du plan Vigipirate dans le département de la Somme, les évènements récents ont mis en évidence les difficultés à appliquer concrètement ces mesures de sécurité dans les écoles.

Ainsi, et plus particulièrement dans les petites écoles de campagne, nombre de directeurs se sont trouvés confrontés à un problème de conscience entre laisser la grille ouverte en dépit des règles de sécurité ou fermer la grille et, de ce fait, laisser la classe sans surveillance pour aller ouvrir à des parents retardataires... D’autant plus, qu’il est fort possible que le directeur ne puisse même pas s’apercevoir qu’un retardataire attende devant l’école.

Lors de la dernière CAPD, le SE-Unsa a ainsi rappelé la nécessité d'une communication envers les municipalités (voir ici), afin qu’elles mettent en oeuvre les moyens nécessaires, rappelant par là même qu’un directeur d’école n’est pas un gardien.

Vous trouverez en pièce-jointe le courrier que le SE-Unsa a également adressé à Mme la Préfète afin que soient rappelées aux maires leurs responsabilités en la matière.