Le SE-Unsa a été reçu jeudi 3 novembre par le DGESCO au sujet des évaluations en grande section. Le ministère ouvre une consultation et renonce à son projet de généralisation d’un dispositif en 3 phases.

Face à la mobilisation lancée par le SE-Unsa, le ministère est contraint de renoncer à son projet de généralisation d’une évaluation systématique des élèves de grande section en début et en fin d’année et d’une phase d’entraînements à conduire en aide personnalisée.

Il ouvre une consultation avec les organisations syndicales, les fédérations de parents d’élèves et un comité scientifique. M.Zorman, S.Dehaenne, C.Billard, A.Florin, M.Fayol, A. Bentolila ont été sollicités. On notera la présence importante des neuro-sciences dans cette liste, les pédagogues étant en portion congrue.

D’ores et déjà, plusieurs dispositions sembleraient être actées, en phase avec les demandes du SE-Unsa :

• Pas de caractère obligatoire à l’utilisation des outils mis à la disposition des collègues par le ministère.

• Les outils sont de 2 ordres et sans lien entre eux : d’une part, un outil de repérage des enfants présentant des difficultés dans le domaine de la conscience phonologique et un programme de travail pour répondre à ces difficultés ; d’autre part, des outils rénovés pour aider à l’évaluation des acquis en fin de GS.

• Les outils rénovés seraient plus adaptés à la GS et feraient une large place à l’observation des élèves en activité. Les séances collectives disparaîtraient.

Nous avons attiré l’attention sur la multiplication d’initiatives intempestives d’IEN imposant des protocoles d’évaluation dans leur circonscription. La DGESCO devrait former les IEN et les conseillers pédagogiques aux spécificités de l’évaluation en maternelle. Le message sera centré sur la nécessité d’une évaluation positive des acquis.

Le ministère s’est engagé à nous présenter l’ensemble des outils avant toute publication.