Lors du groupe de travail du 24 janvier 2019, l'administration a recueilli les propositions des organisations syndicales.

Le SE-Unsa est attaché au statut de la fonction publique qui prévoit que l'avancement des agents doive être caractérisé par la combinaison de l'ancienneté et de l'appréciation de la valeur professionnelle.

Après avoir étudié les résultats des campagnes de promotions précédentes pour lesquelles le barème était alors composé de l'AGS et de la note, le SE-Unsa a formulé la proposition suivante:

• Avis « Excellent » : AGS X 1,75
• Avis « Très satisfaisant » : AGS X 1,5
• Avis « Satisfaisant » : AGS X 1,25
• Avis « A consolider » : AGS X 1
• Critères de départage: 1. AGS; 2. Date de naissance

Celle-ci présente l'avantage de maintenir une équité de traitement entre les collègues des 6e et 8e échelon et de correspondre à l'équilibre qui existait précédemment.

Le SNUDI-FO a fait la proposition suivante: AGS + 1 (ou 2 ou 3 ou 4 selon l'avis émis).

Le Snuipp-FSU, initialement favorable à ce qu'aucun autre élément que l'AGS n'entre en compte, s'est finalement rallié à la proposition du SNUDI-FO.

L'Inspecteur d'Académie a tranché en invoquant une injonction (encore une !) ministérielle. L'AGS ne sera pas intégrée dans le barème, elle ne servira qu'à départager les exaequo. Autrement dit, seront promus tous les collègues avec un avis excellent, les collègues avec un avis très satisfaisant seront ensuite départagés en fonction de leur AGS pour atteindre le quota de 30% de promus. Rappelons en effet que 30% des enseignants actuellement aux 6e et 8e échelons pourront bénéficier de cette accélération de carrière.

Cette décision a pour conséquence d'octroyer une promotion à un enseignant sans aucune prise en compte de son ancienneté. Le SE-Unsa y est fermement opposé !