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Evitons le pire !
Article publié le vendredi 14 décembre 2007.
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Père Noël pour une poignée de français déjà hautement privilégiés, le Président de la République n’en finit pas de leur distribuer ses cadeaux, sans oublier de se servir au passage pour son salaire.
 
Défiscalisation pour les plus riches, exonération de charges pour les PME, augmentation de 5% pour les médecins, etc… autant de mesures qui ne s’inscrivent même pas dans le slogan : « Travailler plus pour gagner plus  ». Mais on n’est plus à une contradiction près. Et dans le même temps, le gouvernement et une partie de l’opinion publique voient dans telle ou telle catégorie de salariés des privilégiés. On croit rêver !
 
Mais ce Père Noël de quelques uns sait, sans la moindre pudeur, se transformer en Père Fouettard pour l’immense majorité des Français. Il y a fort à craindre que la tentative d’atteinte au droit de grève, la dégradation de la protection sociale, la baisse constante du pouvoir d’achat, etc… soient les prémices d’un avenir plus noir.
 
Le projet de réforme du code du travail laisse augurer d’un retour au Moyen âge s’il venait à être adopté.
 
Annoncée à l’origine dans un but simplificateur, la réforme ne devait en aucun cas modifier les droits des salariés. Pour ce qui est de la simplification, c’est raté : il y a dans le code actuel 1891 articles, le projet en propose 2652 ! D’autre part, sont également prévus : la suppression des peines de récidive pour les employeurs, la modification de compétence du conseil des prud’hommes et de l’inspecteur du travail, la suppression du 1er mai en tant que jour férié pour les salariés agricoles, ainsi que l’affichage du nombre d’heures travaillées.
 
Le travail dominical serait subordonné aux besoins du public et le doublement des indemnités de licenciement accordé en 2002 serait supprimé !
 
Ce n’est ni plus ni moins que l’éclatement du code du travail qui est prévu pour le 1er mai 2008. Nul doute que si cette réforme était adoptée, celle du statut de la fonction publique s’en inspirerait.
 
Pour s’opposer efficacement à ces reculs sociaux, à ces mesures défavorables aux salariés, il y a nécessité et urgence à renforcer le syndicalisme.
Vite rejoignez-nous au SE-UNSA.
 
Philippe Decagny
Secrétaire départemental
 
 
 
 
 
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