Nous avons lors de notre dernier Compte rendu d’audience auprès de l’IA précisé que nous souhaitions de la part de notre DASEN une position claire et arrêtée sur le fonctionnement des APC. La majorité des collègues les fait, d’autres ne les font pas.  Chacun assumant sa position, sa posture et son choix. Sauf que les collègues qui font et qui ne souhaitent pas déroger à leurs 108 heures s’interrogent sur leurs temps d’investissements auprès de leurs élèves. Cette situation nous a amené logiquement à questionner notre DASEN pour apporter une réponse aux collègues qui nous interpellent.

 

Il n’a jamais été question dans notre discours de substituer les RASED par les APC !

 

Nous savons bien que les APC ne sont pas comparables aux aides spécifiques que les RASED apportent par leur expérience, leur connaissance de la difficulté scolaire et leurs compétences à répondre à cette difficulté. Les APC s’inscrivent globalement et s’écrivent dans le projet d’école. Ce temps d’APC peut permettre la mise en place de petits projets dans la classe, dans l’école et permettent d’apporter aux élèves un accompagnement différencié, adapté à leurs besoins, pour susciter ou renforcer le plaisir d’apprendre.

 

Nous savons aussi que les RASED souffrent par manque de moyen sur la formation initiale des maitres spécialisés, des psychologues… Que les RASED souffrent par manque de moyens au quotidien, et notre syndicat milite et plaide dans les instances ministérielles, académiques et départementales pour améliorer les conditions de travail des RASED et leur reconnaissance. 

 

Faire l’amalgame et jouer de la confusion entre ces deux formes d’aides apportées à nos élèves, ne permet pas d’en favoriser la compréhension et surtout ce genre d’amalgame ne sont pas nos propos. Ces paroles ne sont donc pas les nôtres même si certains veulent nous les attribuer.

 

Nous défendons l’équité de traitement entre tous les collègues et les 108 heures sont aujourd’hui sujet à frustration et à division dans nos « rangs » or l’époque fait que nous n’avons pas besoin de ça pour nous diviser davantage dans ce brouhaha orchestré par un ministre qui marche sur la tête.

 

Au SE-Unsa, « l’union qui fait la force » est un message fort de notre ADN syndical et nous la préférons à la division par des diatribes dénigrantes et sans lendemain.

 

 

Le SE-Unsa 79.