- Rappelle les défauts techniques massifs qui ont pu conduire à l’abandon de la saisie des résultats. Le travail supplémentaire n’a été que très partiellement reconnu, voire pas du tout dans certains départements.

- Mentionne que les retours sont jugés peu utiles et les remédiations proposées très insatisfaisantes : les enseignants préfèrent utiliser le temps pris par ces évaluations de manière plus efficace pour leurs élèves.

- Signale que le dispositif est censé avoir pour objectif d’apporter une aide aux enseignants dans la classe mais que le ministre lui-même en a détourné l’objet en s’en servant pour communiquer sur le niveau des élèves, créant lui-même la confusion et la défiance.

- Affirme que l’argument d’autorité et la menace s’opposent à notre vision d’un enseignant professionnel réflexif concepteur de son action pédagogique.

- Le SE-Unsa pense que la démarche autoritaire peut obtenir des enseignants une soumission de façade. Ils feront passer les évaluations mais sans en tirer de profit pour leurs élèves.

Si le ministère est convaincu de l’intérêt pédagogique des évaluations (c’est celui qui est mis en avant dans la présentation par la DEPP et la DGESCO), il devrait être capable d’en convaincre les enseignants. Ce serait beaucoup plus efficace qu’une sanction.