Les deux enquêtes que nous avons lancé en cette rentrée de septembre ont eu un grand succès et nous vous remercions d’avoir pris le temps d’y participer.

Les éléments recueillis ne font que confirmer que la situation des PIAL en cette rentrée est fortement dégradée tant au niveau de l’accompagnement des élèves, que des conditions de travail des AESH.

Voici quelques exemples de situations :

• Plus de la moitié des collègues ayant répondu à notre enquête confirment que tous les élèves de leur établissement ne sont pas accompagnés (entre 1 et 3 selon les écoles)

• Des élèves accompagnés ne le sont plus du jour au lendemain pour palier aux manques sur d’autres établissements du PIAL. Comment parler dans ce cas là de bienveillance vis-à-vis des élèves encore plus envers ceux en situation de handicap ?

• De nombreux AESH, impliqués dans leurs missions ont à accompagner parfois jusqu’à 6 élèves. D’autres ne peuvent que constater le manque de cohérence des heures d’accompagnements qui ne correspondent en rien aux besoins des élèves mais sont contraints par une gestion des plannings et des emplois du temps.

• Des différences importantes dans la gestion des PIAL et les demandes des pilotes vis-à-vis des directeurs d’Ecole.

Il est évident que sans moyens humains supplémentaires et sans une réelle revalorisation des conditions de travail des AESH, les PIAL ne pourront être pleinement efficaces.

Forts de ces remontées de terrain, nous allons adresser cette semaine un courrier à M.le Directeur Académique pour l’alerter sur ces situations inacceptables qui nuisent à la scolarisation des élèves devant être accompagnés et mettant à mal les AESH, mais aussi les coordonnateurs et pilotes qui n’ont pas les moyens pour que le PIAL fonctionne.