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Rencontre du député Guillaume CHICHE
Article publié le jeudi 13 juin 2019.
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La Loi pour la confiance est repartie du SĂ©nat amendĂ©e Ă  la suite des dĂ©bats entre les sĂ©nateurs et le ministre Blanquer. 

Nous avons souhaitĂ© interpeller les parlementaires  de notre dĂ©partements et nous leur avons Ă©crit nos inquiètudes et notre opposition. Nous avons Ă©tĂ© reçu par le dĂ©putĂ©  de la circonscription de Niort, Guillaume CHICHE. Si celui-ci connaissait la loi et en avait suivi les Ă©volutions, nous lui avons exposĂ© notre point de vue et notre opposition Ă  divers points.

 

Certes le SĂ©nat a supprimĂ© le projet d’établissement public des savoirs fondamentaux avec l’aval du ministre qui a pris acte de la mobilisation de la communautĂ© Ă©ducative contre un projet tellement opaque qu’il a nourri toutes les craintes. Le SE-Unsa, qui a largement contribuĂ© Ă  la mobilisation, se fĂ©licite de cette suppression. Elle doit ĂŞtre dĂ©finitive.

 

Cependant, cette victoire des personnels, des parents et des élus ne doit pas faire oublier que plusieurs dispositions introduites au Sénat aggrave le projet de loi sur d’autres points, en s’attaquant en particulier à plusieurs règles statutaires qui régissent l’exercice du métier d’enseignant et de personnel d’éducation.


Le SE-Unsa a demandĂ© de revenir sur plusieurs dispositions qui constituent de vĂ©ritables lignes rouges Ă  ne pas franchir :

 

1. L’instauration d’un rapport d’autoritĂ© entre le directeur d’école et les professeurs des Ă©coles adjoints et sa participation Ă  leur Ă©valuation ; nous sommes contre.

 

2. Le caractère obligatoire de la formation continue en prioritĂ© en dehors du service d’enseignement ; nous y sommes fermement opposĂ©s.

 

3. La possibilitĂ© de dĂ©roger aux obligations rĂ©glementaires de service dans le cadre des expĂ©rimentations ; nous pensons que les règles sont faites pour ĂŞtre respectĂ©es, pas pour ĂŞtre dĂ©roger.

 

4. La possibilitĂ© de dĂ©roger aux règles statutaires pour affecter des enseignants dans des zones peu attractives ; ceci affecte directement le droit Ă  la mobilitĂ© des agents.

 

5. L’attribution au chef d’établissement d’un droit de regard sur le recrutement des personnels d’enseignement et d’éducation de son établissement. Est-ce une façon détournée de donner le pouvoir de recrutement au chef d’établissement néfaste là aussi au droit à la mobilité des enseignants.

 

Toutes ces dispositions remettent en cause les règles statutaires qui forment un cadre stable garantissant un traitement équitable de chacun et un exercice serein du métier.

 

Les échanges cordiaux ne doivent pas occulter que nous avons été ferme sur nos positions. Ces positons reflètent notre façon de faire du syndicalisme : s'opposer et proposer.

 

Le sénateur Jean Marie MORISSET nous a contacté pour nous recevoir, nous lui apporterons de la même façon notre point de vue.

 
 
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