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SE-UNSA 78


 Par SE-UNSA 78
 Le  samedi 29 septembre 2007

La rentrée 2007 dans le 2nd degré

 
Dans le second degré, les inquiétudes étaient particulièrement fortes et se confirment.
 
Certes, les décrets de Robien ont été abrogés mais les suppressions massives d’emplois qu’ils ont entraînées ne l’ont pas été puisqu’elles n’ont été compensées que par le recours à des heures supplémentaires !
Celles-ci connaissent un accroissement sans précédent et deviennent un mode de gestion de plus en plus prégnant. D’où des services très alourdis pour les collègues et, découlant automatiquement des suppressions d’emplois : la kyrielle de classes surchargées, d’options ou de formations annulées, de capotage des prises en charge individualisées, à commencer par les PPRE.
 
Il faut y rajouter la détérioration de l’encadrement éducatif dans les collèges et lycées. Le climat général de tension dans les établissements risque de s’en trouver encore renforcé, et ce ne sont pas les annonces pour le prochain budget 2008 qui vont rassurer et conforter nos collègues.
 
Alors que la rentrée 2007 est très difficile avec 5000 ETP de moins, on se prépare à doubler la mise en 2008 avec la suppression de 9800 emplois dans l’enseignement public, dont environ 6700 emplois d’enseignants dans le second degré et 1130 d’administratifs. Le Premier ministre a déclaré qu’il fallait « continuer cet l’effort » : après avoir dégraissé le mammouth, on le désosse !
 
Une fois encore, c’est la volonté d’économie qui a guidé la construction du projet de budget 2008 et non l’évaluation des besoins éducatifs. Cela oblige notre ministre à de pénibles contorsions pour tenter d’habiller d’un manteau éducatif un simple postulat de récupération d’argent. C’est ainsi que personne ne sera dupe de cet intérêt soudain pour la surcharge horaire subie par les élèves français.