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SE-UNSA 78


 Par SE-UNSA 78
 Le  mardi 3 juin 2008

L’UNSA dénonce les suppressions de poste en CTPD

 
 
DECLARATION CTPD du 3 juin 2008
 
RENTREE SCOLAIRE 2008 DANS LE PREMIER DEGRE (2ème phase)
 

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

L’UNSA-ÉDUCATION ne peut accepter les nombreuses fermetures que vous proposez pour la rentrée 2008. En effet, la lecture des documents fait apparaître 126 fermetures pour 94 ouvertures, si ces chiffres sont actualisés…

Vous nous avez annoncé une réserve de 37 postes et demi. Quelle utilisation de cette réserve envisagez-vous ?

Concernant la scolarisation des élèves de deux à trois ans : poursuivra-t-elle sa régression la rentrée 2008 ? Les enfants de deux ans ne doivent pas devenir la variable d’ajustement permettant la réalisation de la politique de restriction massive du gouvernement. Vous savez le rôle important que joue l’école maternelle dans notre société. Elle constitue un élément essentiel et original de notre système éducatif. Aujourd’hui, nous pensons sincèrement qu’elle est en danger. Dans un contexte de pénurie de postes, c’est souvent l’école maternelle qui en « fait les frais ».

Pour la rentrée 2008, suite au retrait des 35 postes, vous avez proposé la suppression de 19 postes de remplaçants et de 16 postes spécialisés option G. L’UNSA-ÉDUCATION dénonce ces suppressions.

Les suppressions de postes G nous pose problème, essentiellement pour 2 raisons :
  • D’abord, l’aide pédagogique donnée aux enfants en difficulté ne peut remplacer l’aide rééducative. En effet, ces deux missions de l’école en faveur des élèves en difficulté sont complémentaires et non substituable.
  • Ensuite, par cette mesure, les maîtres G voient leur travail considérablement dévalorisé et leur possibilité de mutation réduite.
Nous ne pensons pas qu’avec ces propositions de carte scolaire pour la rentrée 2008, les conditions de travail, d’enseignement et d’accueil des élèves vont aller en s’améliorant. Si tout n’est pas qu’une question de moyens, il est un seuil en deçà duquel, l’amélioration du système éducatif au bénéfice des élèves n’est plus possible. L’UNSA-ÉDUCATION estime que le département des Yvelines aura malheureusement passé ce seuil à la prochaine rentrée.