Seuls 42% des collègues ont réussi à obtenir une mutation lors de la 1ère phase (contre 54% l’an dernier), 33% ont été maintenus sur leur poste et 25% des participants sont sans poste, soit 537 collègues restant à affecter.

Dans notre département contrairement à d’autres de la même académie, le choix a été fait de ne pas bloquer l’intégralité des postes PES dès la première phase du mouvement et ce afin de laisser malgré cette contrainte forte des possibilités de mutation. Le fait est que bloquer des postes entrave fatalement les probabilités de bouger.

Nous avons lors de la CAPD dénoncé le fait que les postes bloqués aient été parfois ciblés sur des postes où le collègue placé en 2012-2013 pouvait bénéficier d’une priorité 5 ou 6. L’administration s’est montrée vigilante uniquement sur les cas de priorité de carte scolaire, afin de ne pas porter préjudice lors de possibles retours sur poste après fermeture notamment.

Et pour la suite ?

Le 4 juillet, un groupe de travail est prévu avec les représentants des personnels pour quelques suites d’affectations et 140 postes seront à nouveau bloqués pour des PES.
Sachant que les résultats de l’admissibilité au concours de PE ne seront connus, elles, qu’au 5 juillet, les affectations à titre provisoire risquent cette année encore d’être connues très tardivement pendant l’été, ne permettant pas à bon nombre de collègues de prendre contact avec les écoles avant les congés d’été et d’attendre la veille de la rentrée pour découvrir leur niveau et leur classe. Le SE-Unsa ne manquera pas de réitérer sa demande pour que, au moins pour la plupart, les affectations des enseignants restés sans poste à l’issue de la 1ère phase soient faites avant le départ en vacances, comme cela se fait dans beaucoup d’autres départements.
C’est une priorité pour le SE-UNSA, dans l’intérêt des collègues et du bon fonctionnement des écoles.