Article publié le samedi 25 août 2007.
> Dès l’arrivée du nouveau gouvernement, le SE-UNSA a choisi d’agir en rassemblant, le 23 mai 2007, ses responsables départementaux et académiques devant le ministère de l’Éducation nationale, au nom de l’ensemble des collègues qui refusaient les mesures imposées par le ministre de Robien.
Le SE-UNSA a rappelé sa volonté de voir abroger les textes de février 2007, d’obtenir un collectif budgétaire pour restituer les 3058 emplois supprimés et une négociation portant sur le métier.
Le SE-UNSA a particulièrement insisté sur les conditions d’attribution des décharges statutaires, du forfait pour l’association sportive. Nous avons également réitéré notre refus de voir imposer à des collègues un enseignement dans une autre discipline que celle pour laquelle ils ont été formés. Nous avons mis en avant les difficultés qui attendent particulièrement les TZR et les PLP.
Depuis, le président de la République a décidé de prendre directement en charge les principaux dossiers de l’Éducation et de rencontrer, le 11 juin, les fédérations syndicales.
À l’issue de la réunion du 11 juin, les décrets « de Robien » sont abrogés.
Le rétablissement des moyens supprimés à cette occasion se fera, pour la rentrée 2007, par allocation d’heures supplémentaires.
Par ailleurs, une grande concertation sur le métier d’enseignant aura lieu dans les mois à venir.
Le SE-UNSA est satisfait de voir que les enseignants ont été enfin entendus après ces huit mois de conflit. Mais il reste à éclaircir dans quelles conditions ces heures supplémentaires seront attribuées.
De plus, pour le SE-UNSA, la prise en compte de la réalité de l’exercice du métier doit se traduire par un allègement des horaires de service et non une surcharge d’heures supplémentaires. Encore bien des discussions en perspective !