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Luc Chatel a décidé d’être moins le ministre de l’Education Nationale que le porte parole des vieilles lunes présidentielles.
Est-ce surprenant ? Certes non. Annoncés au cours d’une campagne électorale délicate pour le pouvoir, ces états généraux se sont tenus au lendemain d’une défaite cuisante et dans un contexte médiatique pour le moins troublé.
Ce que l’on pouvait craindre dès le début se produit : des chercheurs et des professionnels qui tentent de donner de la consistance aux débats et un pouvoir politique, contraint par son propre dogmatisme, qui tente de poursuivre sa com’ fumeuse.
Que dire des annonces du ministre, si ce n’est qu’au mieux elles contredisent sa politique :
Au final, que retenir des propos du Ministre ? Peut-être son souhait de faire respecter les principes fondamentaux du droit et les règles du vivre ensemble et l’annonce de l’accompagnement des personnels victimes de violence.
Que regretter ? Trop de choses pour être exhaustif. Remarquons tout de même la quasi absence des personnels de vie scolaire dans ce catalogue de proposition.
Bref beaucoup de trous dans du creux, alors que les débats semblaient prometteurs.
La politique a repris ses droits lors de la conclusion des travaux. Il est regrettable qu’il ait fourni des arguments à tous ceux qui guettaient la moindre occasion pour retrouver leur habituelle posture d’opposition systématique. Ces états généraux méritaient mieux que ça : les vrais problèmes ont été posés, de vraies pistes exigeantes pour tous, pour le ministre bien sûr, mais aussi pour tous les adultes constituant la communauté éducative (y compris les parents et les enseignants) ont été tracées.