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Revalorisation : arrosage ciblĂ© pour Ă©teindre l’incendie
Article publié le vendredi 25 novembre 2011.
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"Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt."
À méditer avant de lire la suite...
 

Revalorisation : de la poudre aux yeux 

Sur fond de polémiques électorales concernant l’Éducation, Luc Chatel vient d’annoncer de nouvelles mesures de revalorisation des jeunes enseignants. Elles prendront fort opportunément effet en mars 2012, à la veille des élections présidentielles. Le constat de la chute des candidatures aux concours d’enseignement et d’éducation a conduit le ministre à faire une annonce unilatérale de relèvement des salaires des débuts de carrière.

Ainsi, les stagiaires percevront 100 € bruts supplémentaires. Ils auront un salaire d’entrée dans le métier atteignant tout juste 1600 € nets. Il reste toujours très largement inférieur à celui de leurs voisins européens.

Si ces annonces concernent potentiellement cent mille enseignants, la moitié d’entre eux percevra de fait une augmentation inférieure à 20 € nets par mois. Au final, ce sont 85% des collègues qui n’auront toujours rien reçu depuis 2007 ; leurs salaires restent bloqués.

En évacuant la question de la revalorisation du reste de la carrière, le Ministre laisse entière la question de l’attractivité du métier.

Dans le même temps, les nouvelles modalités d’évaluation et d’avancement des personnels vont ralentir leurs carrières. Cela diminue d’autant l’effet des annonces qui viennent d’être faites. Elles apparaissent ainsi comme un contrefeu à la mobilisation syndicale unanime.

Pour le SE-Unsa, il est plus que jamais d’actualité de participer à la grève intersyndicale du 15 décembre prochain.

 

Direction d’école : un signe qui ne rĂ©pond pas Ă  l’exaspĂ©ration. 

Le Ministre de l’Education Nationale vient d’annoncer l’augmentation de 50% de la part variable de l’indemnité de sujétion spéciale des directeurs d’école. Cela se traduit par l’attribution de 100 € à 300 € de plus par an selon le nombre de classes de son école. Si ce geste ne peut être négligé dans le contexte de perte de pouvoir d’achat, il n’est pas de nature à répondre à l’exaspération des directeurs d’école.

Depuis des mois, le SE-Unsa tire la sonnette d’alarme sur la situation des directeurs et du fonctionnement des écoles. Les attentes des familles, des partenaires, de l’institution sont toujours plus nombreuses. Les tâches, missions et responsabilités du directeur d’école ne cessent de croître. Dans le même temps, les moyens dédiés au soutien à la direction d’école avec les emplois d’aide-administrative sont drastiquement réduits. Ne réussissant plus à faire face, les directeurs d’école sont au bord de l’explosion.

Courriers aux parlementaires, aux Maires, pétition « le bricolage, ça suffit ! », blocage administratif en septembre et octobre, après des mois de conflit le SE-Unsa juge cette réponse tout à fait partielle. Il réitère sa demande au ministre de l’éducation nationale de bien vouloir ouvrir une réelle négociation sur l’ensemble des champs de ce dossier : rémunération, temps, assistance administrative et organisation structurelle de l’école. Dans l’attente de ce nécessaire dialogue, le SE-Unsa poursuit les initiatives visant à mobiliser largement sur ce dossier comme les motions en conseil d’école durant ce mois de novembre.

 
 
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