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L’UNSA intervient en CTPD sur la carte scolaire 2nd degrĂ©
Article publié le jeudi 26 mars 2009.
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Retrouvez la déclaration de l’UNSA lors du CTPD, fustigeant la carte scolaire dans le second degré des Yvelines

CTPD du 26 mars 2009

 

Préparation de la rentrée 2009 dans les Yvelines

Second degré

 

Monsieur l’Inspecteur d’académie,

Mesdames, Messieurs,

 

Décidément, la préparation de la rentrée 2009 est très laborieuse.

Alors que pour la seconde année consécutive, les établissements et tous nos collègues s’apprêtent à subir la double contrainte de :

- la diminution globale des moyens enseignants, que la seule démographie scolaire ne parvient pas à expliquer ;

- et de la hausse déraisonnable des heures supplémentaires, obtenue pour l’essentiel par la destruction d’heures postes.

Alors que la phase inter-académique du mouvement national, qui avait été annoncée exemplaire et novatrice, s’achève dans la confusion avec son lot d’informations contradictoires divulguées imprudemment par un Ministère plus soucieux de communication que de gestion des ressources humaines.

Nous voici contraints de nous réunir pour un CTPD examinant la répartition des postes d’enseignement et d’éducation dans notre département pour la prochaine année scolaire : il était temps, la phase intra-académique, celle qui doit permettre de mettre des enseignants devant les classes, a débuté lundi 23 mars pour s’achever le lundi 6 avril à midi. Nous regrettons le manque de transparence dans la gestion des DGH, des décisions prises sur la disparition des langues, sur l’aspect de plus en plus réducteur de l’offre pédagogique tout comme des conséquences de la disparition de la carte scolaire et donc de l’inéluctable fermeture d’établissements en particulier dans les zones sensibles. En aucun cas le groupe de travail du 20 mars n’a pu apporter les éclaircissements nécessaires au bon fonctionnement d’une commission paritaire qui porte bien mal son nom puisque nous n’avons pu influer sur les décisions dans la concertation.

Il ne nous semble pas qu’un état précis des postes implantés dans les établissements soit superflu, surtout si elle permet aux élus du personnel de guider les collègues dans leur mutation.

 

Vous avez pu constater que depuis la rentrée, les enseignants et les personnels de l’Education nationale n’ont de cesse de tenter de faire entendre leurs revendications pour améliorer le service public et de s’opposer aux décisions gestionnaires prises qui, au contraire, l’affaiblissent. La manifestation nationale du 19 octobre à Paris, la grève du 20 novembre comme les récentes actions du 29 janvier et du 19 mars montrent l’ampleur des inquiétudes, des attentes et de la saturation de nos collègues.

 

Le ministre qui, après une période d’attaques régulières, a sans doute compris que les personnels étaient inquiets, amplifie sa communication mais peine à être convaincant. Il se veut rassurant mais la réalité est là :

 

Dans le budget, l’Education nationale subit 13 500 suppressions d’emplois. L’asphyxie de l’école publique est confirmée. Notre département en est victime.

Pour l’UNSA Education, les moyens alloués à l’Education nationale ne sont pas à la hauteur des besoins. Dans la crise économique actuelle, plus que jamais, l’éducation est un investissement indispensable. Le gouvernement doit l’admettre et en tirer les conséquences.

 

 
 
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