Les mutations nationales ont livré leur verdict. Le taux de satisfaction de 23.95 % est le plus élevé des 4 dernières années, mais on reste très loin des 30 %, qui n’ont plus été dépassés depuis... 2010.

Par contre, la situation dans les Yvelines est toujours catastrophique, avec un taux de satisfaction qui continue de chuter par rapport à l’année dernière et de se situer très en dessous des chiffres nationaux.

En effet, cette année, ce sont seulement 16,57% des participants qui ont reçu une réponse positive à leur demande de changement de département, laissant des collègues dans l’impasse.

Ce chiffre est inacceptable !
Le SE-Unsa demande que le rattrapage soit conséquent lors de la phase d'ineat-exeat !

Derrière ces chiffres, ce sont des enseignants et leurs familles qui perdent espoir de voir se réaliser leurs projets. Les situations humaines deviennent de plus en plus tendues et insoutenables.
Cela conforte la revendication du SE-Unsa d'avoir au niveau ministériel une phase de concertation approfondie sur le fonctionnement du dispositif.

De trop nombreux collègues se retrouvent dans des situations urgentes : le SE-Unsa demande la tenue d’un groupe de travail ministériel destiné à étudier les cas les plus problématiques, avec des critères transparents et pertinents.
C'est une exigence du SE-Unsa !

Sortir des Yvelines est aujourd’hui particulièrement compliqué.
Comme le nombre d’entrées est très inférieur au nombre de sorties (82 entrées pour 143 sorties), présentant un delta négatif de 61, alors même que notre département est déficitaire, la phase d’ineat/exeat risque d’être encore une fois douloureuse.

Lors de cette phase, le SE-Unsa propose à ses adhérents de les aider : information sur les différentes modalités, aide à la rédaction des lettres de demande d'ineat/exeat (modèle, avis sur la rédaction, etc…), suivi et défense du dossier (en CAPD notamment), résultats, aide à l'intégration dans le nouveau département en lien avec le SE-Unsa local, etc…

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