Le Comité Technique Spécial Départemental s'’est tenu ce jeudi 3 octobre afin de faire le bilan des décisions de carte scolaire pour cette rentrée 2013.

Toutes les fermetures et les ouvertures escomptées se sont faites. L'’enveloppe de + 74 postes initialement prévue pour le département a été totalement utilisée pour les ouvertures de classes et pour des projets prioritaires tels que "Plus de maîtres que de classes et amélioration de l'accueil des mois de trois ans en maternelle.

Ce sont même 19 ETP (Emplois temps plein) supplémentaires qui ont été injectés pour répondre aux besoins de cette rentrée.
Ces moyens supplémentaires attribués pour l’'année feront l’'objet d’une réétude en fonction des nécessités de la rentrée 2014 et pourront être transformés en ouvertures fermes.

En ce qui concerne les décharges particulières (dispositifs éclair, décharges de maître formateur), seules celles qui existaient auparavant on été accordées, mais le Dasen n'a eu aucun moyen supplémentaire pour répondre aux nouvelles demandes des écoles.

Retrouvez la déclaration de l'’Unsa- Éducation au CTSD du 3/10/2013 :

Bilan rentrée 1er degré

Monsieur le Directeur Académique, Mesdames, Messieurs,

Ce CTSD est réuni aujourd'hui pour le bilan de rentrée dans le 1er degré. C'est la rentrée de l’'apaisement après toutes ces années de diminution des moyens. Elle se fait dans un contexte budgétaire difficile, mais où l'Education reste bien la priorité du gouvernement. L'année qui s’est écoulée a clairement marqué une rupture avec les pratiques antérieures sur la conception du système éducatif. Cependant, pour notre département, le retard était tel que les moyens permettent à peine de faire face à la poussée démographique.

L'Unsa Éducation réaffirme ici la nécessité d'un plan de rattrapage pour les Yvelines et plus globalement pour l'académie de Versailles. Il y avait urgence à faire évoluer un système éducatif injuste socialement et inefficace d'’un point de vue éducatif pour nos élèves en difficulté. Les quelques sujets majeurs qui vont marquer le renouveau de l’école sont la question

• des rythmes à l'école primaire
• celle de la formation des enseignants
• de la priorité au primaire (plus de maitres que de classe/scolarisation des 2 ans)
• des nouveaux cycles et particulièrement le cycle à cheval « école-collège » et le conseil pédagogique qui viennent consolider le socle commun.

L'Unsa-Education se positionne très clairement dans le camp des progressistes et ces progrès que nous défendons trouvent leur application concrète dans les aides administratives auprès des directrices et directeurs d’école. En plus des contrats renouvelés, plus de 300 nouveaux contrats aidés vont être destinés à cette aide administrative. Nous accueillons ce réel progrès avec soulagement tant la surcharge de travail des directeurs devenait ingérable. Malheureusement cette avancée est quelque peu ternie du fait que de nombreuses écoles sont exclues pour le moment de ce dispositif.

La revendication de l'Unsa-Éducation perdure : une aide pour toute école qui en aura fait la demande.
Nous constatons qu’'après avoir été vivement critiqués suite à notre signature sur le protocole de direction, aujourd'’hui d’'autres organisations syndicales se félicitent de cette avancée, certes incomplète. Preuve que seule notre méthode syndicale permet utilement d'’engranger des acquis. Pour autant la question de la précarité des emplois qui viennent en soutien à l'Éducation nationale reste entière. Ainsi il n'y a aujourd'hui aucune perspective pour les EVS qui occupent souvent des emplois d’aide à la direction d’'école qui là encore devraient pouvoir être pérennisés tant ils correspondent à un nouveau métier indispensable au fonctionnement de l'école. Et cela d’'autant plus lorsque le gouvernement fait le choix de la priorité au primaire.

Le dispositif « plus de maîtres que de classes » se met en place dès cette rentrée. Il va forcément engendrer une évolution des pratiques pédagogiques. Divers modèles de fonctionnement vont exister.

Monsieur le Directeur Académique, nous souhaiterions qu'un bilan d’étape soit fait en milieu de cette année scolaire. Un autre objectif affiché par le ministère : la scolarisation des enfants de deux ans, qui est une avancée significative.

Nationalement, le nombre de classes devrait atteindre 3000 d'ici 2017. Pour atteindre cEt objectif, le gouvernement va devoir nettement accélérer le processus. Nous souhaitons bien entendu que notre département, de la même manière, puisse voir partir à la hausse le taux de scolarisation des moins de 3 ans. Et là aussi qu'un bilan soit fait dans le courant de cette année scolaire. Les 74 postes accordés au 1er degré pour ces priorités là, vont également assurer, aux écoles dotées d'une ouverture, une rentrée acceptable, mais beaucoup d'’autres attendent cette possibilité de mieux scolariser leurs élèves dans des écoles aux effectifs chargés, toujours chargés. Nous pensons qu'il est indispensable d’'aborder cette question des effectifs par classe, maintenant que quelques moyens en postes sont donnés…

Pour terminer cette intervention, il me reste à aborder les rythmes scolaires. C'est vrai que dans certaines communes, ce dossier aurait pu être traité avec plus de doigté et de concertation. Certes nous savons que c'est difficile parce qu’'aucune solution ne fait l'’unanimité chez nos collègues.

L'’Unsa-Education revendique des rythmes de qualité et pour cela des rythmes concertés. Ce qui est proposé est extrêmement divers. Il est important de scruter ce qui va se mettre en place et d'en tirer le meilleur. Cela doit servir les projets qui vont être construits pour la rentrée 2014.