Lors du lancement de la concertation sur l’attractivité du métier le 15 septembre dernier, le ministre Gabriel Attal avait annoncé vouloir mieux rémunérer les milieux et fins de carrière. Ces promesses n’auront pas fait long feu, si l’on en croit l’évolution des déroulés de carrière présentée au ministère ce 7 novembre et à laquelle le SE-Unsa s’est vivement opposé.

 

L’accès au grade de la classe exceptionnelle se fera dorénavant selon l’avis des supérieurs hiérarchiques et sans critères objectifs.

 

Le SE-Unsa dénonce l’opacité la plus totale et le risque très élevé d’iniquité de ces nouvelles règles.

 

Par ailleurs, ce changement de règles brutal, sans réelles mesures transitoires, ignore tous les personnels qui avaient une chance d’être promus dans le précédent système. Sans compensation, ils seront tout simplement lésés.

 

Le SE-Unsa refuse que l’accès à la classe exceptionnelle se fasse de façon discrétionnaire et opaque. Il demande au ministre de tenir ses engagements d’une carrière fluide et d’une meilleure reconnaissance des personnels.

 

Alors même que la concertation sur l’attractivité débute, le SE-Unsa s’interroge sur le crédit à apporter à ces discussions. Si d’emblée, les promesses sur les déroulés de carrière ne sont pas tenues, la crise d’attractivité n’est pas près d’être résolue.