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Annonces carte scolaire : pour le SE-Unsa, il faut des moyens supplémentaires
Article publié le samedi 28 mars 2020.
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Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré. 
 
À la rentrée prochaine, il n’y aurait "aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire" et "en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures".

Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés.  Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa. Elles devraient en effet, être financées par une récupération de moyens sur les autres types de postes parmi lesquels les postes de Rased et de remplaçants par exemple. De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.

Toutes les mesures qui permettent de s’éviter des conflits en cette période de crise sont bonnes à prendre mais elles ne doivent pas hypothéquer la capacité de l’école à relever le défi de la réussite scolaire après la crise. Pour les élèves les plus fragiles, les écoles auront encore plus besoin de ces postes qui se voient moins que les classes mais qui sont pourtant fondamentaux. Le SE-Unsa attend des garanties.

Et au niveau local ?

Alors que vont se dérouler les opérations de carte scolaire pour le département de Seine Maritime, les documents de travail qui nous ont été présentés cette semaine font état de 80 fermetures de classes (sans compter les suppressions de 3 Msup et les 2 fermetures de postes de dir etab. spé.) et de 54 ouvertures de classes (avec une réserve de 19 ajustements possibles en juin).

Sans entrer dans les détails (postes dédiés à l'inclusion suite à la prise en compte des effectifs ULIS, postes créés en dehors des classes (PIALs, CPC et autres…) il apparaît clairement que, malgré la baisse démographique attendue sur notre territoire, les 6 postes dont la Seine Maritime est dotée ne suffiront pas à améliorer de manière globale les conditions de travail de nos élèves et de leurs enseignants.

À vouloir faire de l'école une priorité en annonçant à grands renforts médiatiques des mesures "inédites" sans s'en donner les réels moyens, on finit par se heurter à un mur…

Ne faudrait-il pas un moratoire et/ou un collectif budgétaire pour mettre fin à cette casse systématique d'un système éducatif qui n'a que trop duré depuis le début du quinquennat ?

 
 
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