Lors du comité technique académique (CTA) qui regroupe l’administration et les organisations syndicale, un bilan de l’Ecole inclusive (1^er et second degrés) a été présentée.

 

En préliminaire, l’UNSA-Education a dénoncé les GT, dont nous étions pourtant demandeurs, qui n’ont rien apporté.

 Aucune piste de travail n’a été envisagée alors que les besoins sont réels : recrutement et non remplacement des enseignants spécialisés, des enseignants référents…

 

Données chiffrées transmises par l’académie :

4 fois plus d’élèves en situation de handicap accueillis en 15 ans. Il y en a plus dans le 2^nd degré que dans le 1^er degré.

 

Depuis 2017 augmentation de 35% du nombre d’AESH (de 2 395 à 3 246) tandis que, sur la même période, le nombre d’élèves en situation de handicap augmentait de 18 %. (De 9 400 à 11 130)

 

300 AESH ont démissionné pendant l’été et 550 notifications arrivées depuis l’été sont en traitement. 200 AESH ont été recrutés.

 

L’académie note que la MDPH Paris notifie beaucoup plus qu’ailleurs.

 

2 types d’aide :

 

·         L’aide mutualisée, fixée entre 6 h et 8 h. Elle concerne les élèves en situation de handicap qui ont besoin de compensation mais pas d’accompagnement permanent.

 

·         L’aide individualisée, au-delà de 9 h d’accompagnement, quand l’élève en situation de handicap ne peut suivre sa scolarité comme les autres élèves.

 

  

Actuellement, 450 élèves sont en attente d’AESH avec comme objectif d’avoir traité toutes les demandes d’ici décembre……

 

La réponse de l’Académie à nos questions concernant l’école inclusive n’est pas satisfaisante. Pour l’UNSA-Education, l’école inclusive ne doit pas se contenter de faire de la gestion des AESH et des élèves en situation de handicap.