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SE-UNSA 75


 Par SE-UNSA 75
 Le  mercredi 30 septembre 2020

Plan de continuité pédagogique A quoi sert-il ; qui en est le pilote ?

 

A quoi sert-il ?

A la fin de l’année scolaire dernière, l’UNSA éducation Paris avait demandé, lors d’un comité technique académique, que l’on tire expérience de la mise en œuvre de la continuité pédagogique.

Il s’agissait d’aider les équipes à préparer un plan propre à chacune des écoles parisiennes, en tenant compte, à la fois, d’un cadre académique accompagnant les écoles mais aussi en tenant compte des réussites et des difficultés rencontrées sur le terrain.

 

Or, l'académie propose un document formel,  peu pertinent pour les écoles et d’une grande ambiguïté dans l’articulation éducation nationale/ville de Paris.

Au final, il sera de peu d’utilité pour les équipes. Au pire une coquille vide !

Les difficultés rencontrées pendant la période de confinement ne sont pas levées : (la liste n’est malheureusement pas exhaustive)

- Quid des familles non équipées ? (recensement, prêt de matériel, accompagnement à l’utilisation…)

- Quid du matériel  professionnel des enseignants et leur formation à l’enseignement à distance ?

- Quid d’un accès rapide et synthétique aux ressources numériques, notamment en maternelle ?

Comme nous l’avons récemment rappelé au Dasen, les équipes (directrices/directeurs, enseignant.e.s) ont montré leur capacités à mettre en œuvre la continuité pédagogique entre mars et mai 2020. Elles en ont aussi éprouvé les limites.

L’académie n’en a pas tiré les leçons.

Aussi, le SE-UNSA Paris invite les écoles à ne renseigner que le nécessaire et à faire remonter à l’académie les besoins et les difficultés.

 

Qui est le pilote ?

Autre sujet de tension dans l’hypothèse d’un fonctionnement des classes à effectifs réduits.

Qui en est le pilote : la ville ou l’éducation nationale ?

La dasco vient d’envoyer le recensement de tous les locaux disponibles dans les écoles y compris les dortoirs pour les écoles maternelles.

Ce message suggère, pour bon nombre d’écoles, que tous les élèves pourraient y être accueillis en même temps, dans des locaux différents sous la responsabilité de personnels à définir (animateurs, enseignants ?)

Or, le plan de continuité pédagogique prévoit bien un accueil limité et,  par conséquent, alterné des élèves.

Mettre tous les élèves d’une même école dans tous les locaux disponibles contrevient à l’objectif sanitaire recherché : limiter le brassage et le croisement.

Le dasen que nous avons contacté appelle au respect du plan défini par le ministère…

 

Ce plan prévoit que « Dans l’hypothèse d’une activation d’un protocole sanitaire dont les implications en termes de capacité d’accueil ou de non brassage des classes et des groupes ne permettraient pas un accueil de l’ensemble des élèves d’une classe de façon simultanée, deux principes clefs doivent être appliqués :

- Tous les élèves doivent avoir accès à des cours en présentiel chaque semaine, même si cette période de cours peut ne pas forcément correspondre à l’ensemble du temps scolaire.

- La présence des élèves aux cours en présentiel est obligatoire et n’est pas laissée à l’appréciation des familles.

 

En cas de difficultés, n’hésitez pas à nous contacter : 1degre.75@se-unsa.org