Nous sommes toujours mobilisés mais nous sommes surtout en colère.

Quel mépris, que l’utilisation du 49.3 à l'égard des millions de Français opposés à la réforme des retraites !

C’est aussi la négation d'une certaine conception de la démocratie respectueuse de l’expression quasi unanime des salariés et respectueuse du parlement.

Cette réforme est rejetée par l’immense majorité des Français, il y a des millions de manifestants dans la rue, plus qu’on n’en a jamais vu, mais ce gouvernement s’en moque !

Il est maintenant trois fois minoritaire :

- minoritaire dans l’opinion publique

- minoritaire dans la rue

- minoritaire à l’Assemblée nationale

Grâce à l'action de l'intersyndicale nous sommes :

            - majoritaire dans l’opinion publique

            - majoritaire dans la rue

            - et majoritaire à l’Assemblée nationale… même si on nous a empêché de le vérifier.

A l’UNSA, nous sommes évidemment pour le respect des biens et des personnes, mais le gouvernement et le président portent une lourde responsabilité pour les jours qui viennent. A pousser les gens à la colère et au désespoir devant ce mur imperturbable de mépris et d’obstination.

Rien n’est encore écrit.

Il y a deux mois, personne ne pariait sur ce qui est arrivé depuis.

Nous opposons notre détermination et notre volonté toujours intactes pour le retrait de la réforme. Il nous reste quelques jours pour convaincre les hésitants.

La nouvelle journée de grève et de manifestations du 23 mars doit être une date qui doit marquer les esprits.

Les organisations syndicales de Sarthe vous appellent toutes et tous à vous rassembler dés ce samedi 18 mars, à 14h, devant la préfecture de la Sarthe.

Alors, c’est non, non et toujours non.

Pour le retrait, on continue.