Nous ne savons plus si nous l’avons espéré ou redouté ... mais le 14 juin, le Président l’a annoncé !

Le 22 juin, nous reverrons l’ensemble de nos élèves franchir à nouveau les portes de nos classes ... enfin ... peut-être ! 

Parce que, après avoir refusé de remettre leurs enfants à l’école jusqu’alors, nous ne sommes pas bien sûrs que les parents acceptent désormais de le faire.

Cette valse incessante de décisions contradictoires depuis le 11 mai a mis les personnels, les élèves, les familles à mal. 

Une fois de plus, l’école souffre de ce changement de cap permanent qui la décrédibilise énormément aux yeux de ses usagers.

 

Sans compter l’absence de recadrage ministériel pendant la campagne intolérable de profbashing sur certains médias.

La profession aurait apprécié un message de soutien du ministre, des recteurs ou des IA-DASEN.

Voila pourquoi, un sentiment d'abandon et une desespérance se développe chez les enseignants.

Faut-il qu'un geste désespéré se produise pour que les personnels soient protégés ?

 

Nous savons pertinemment que les enseignant.e.s sauront faire preuve de toute la bienveillance nécessaire pour palier les annonces controversées de ce gouvernement (notamment la réorganisation des salles de classes difficile et pas toujours possible qui devra se faire entre vendredi soir et lundi matin !

Sur quel temps ? On ne se le demande même plus.

 

 

Notre ministre doit "apprendre" lui aussi car il semble méconnaître (ou vouloir ignorer) les réalités locales. "Une idée et ... débrouillez-vous" ne peut pas être une ligne directrice ministérielle !

 

A l’heure où nous écrivons ces lignes, et à moins d’une semaine du retour complet en classe, nous déplorons que ce soit toujours les mêmes sur le terrain qui doivent gérer l'urgence et qui souffrent !