SECTION SE-Unsa du RHONE - 26 RUE VERLET HANUS - 69003 LYON
Tél. 04 78 54 52 21 - Por. 06 70 72 05 22 - 69@se-unsa.org

 
ComitĂ© de suivi de la rĂ©forme de la voie pro : bilan de fin d’annĂ©e
Article publié le jeudi 16 décembre 2021.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
Le comitĂ© de suivi de la rĂ©forme de la voie professionnelle s’est dĂ©roulĂ© le mercredi 15 dĂ©cembre. Au-delĂ  des sujets d’actualitĂ©, que peut-on en retenir ?
 
 
Une actualité redondante
 
Les PFMP sont, encore et toujours, au centre des préoccupations. En effet, une réflexion est actuellement en cours sur l’organisation des périodes de stage. Il s’agirait de donner plus de souplesse au calendrier et de favoriser les visites en binôme.
On peut d’ailleurs espérer avant la fin de l’année civile une publication du texte sur l’adaptation du nombre de semaines requis pour valider le diplôme lors de la session 2022.
 
Par ailleurs, la question de la rénovation des diplômes est en débat. La carte des formations va donc évoluer. On peut s’attendre à certaines fermetures de formations et des suppressions de certifications là où il n’y a pas de débouchés ou pas de candidats.
Enfin, le chef-d’œuvre fait toujours parler de lui. Le ministère encourage les « chefs-d’œuvre de la RĂ©publique Â» (projets en lien avec des organismes publics). Le dĂ©veloppement des partenariats est donc indispensable.
 
Pour le SE-Unsa, la question des PFMP est centrale. C’est l’essence même du lycée professionnel. La réécriture de la circulaire régissant les stages est nécessaire mais doit se faire dans un cadre sécurisant pour les élèves et pour les personnels.
 
 
Le chef-d’œuvre mis à l’honneur
 
Le concours de la fondation Colbert – Institut de France a consacrĂ© le travail des Ă©lèves d’un CAP Coiffure en Martinique. Ouvert Ă  tous, et pas seulement aux grandes structures, ce concours pourrait Ă  terme participer au dĂ©veloppement de l’attractivitĂ© de la voie professionnelle.
C’est dans le mĂŞme esprit que la semaine des LycĂ©es professionnels s’est dĂ©roulĂ©e du 6 au 11 dĂ©cembre 2021. Encore peu relayĂ©e mĂ©diatiquement, cette première Ă©dition demande Ă  s’installer dans le temps pour assurer une promotion de la voie professionnelle.
 
Pour le SE-Unsa, le chef-d’œuvre constitue un projet intéressant mais les moyens (en temps, en heures et en budget matériel) ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux et des ambitions. À l’instar d’autres dispositifs ces projets, si l’on y met les moyens, peuvent pourtant contribuer à redorer le blason de la voie professionnelle.
 
 
Des statistiques alarmantes
 
11 000 élèves de moins à la rentrée 2021. Les sorties en cours de formation sont préoccupantes dans nos LP.
Notons que cette fuite d’élèves ne profite pas au lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique. Nos jeunes privilĂ©gieraient plutĂ´t les contrats d’apprentissage notamment en CAP et quelques autres formations hors Ă©ducation national comme l’agriculture alors mĂŞme qu’une meilleure rĂ©ussite scolaire n’y est pas assurĂ©e.
En outre, les chiffres montrent un Ă©cart filles/garçons peu surprenant mais très dĂ©rangeant. Les garçons sont davantage reprĂ©sentĂ©s en voie professionnelle. Au sein de nos LP, ils sont beaucoup plus nombreux dans les filières industrielles.
Un phĂ©nomène de concentration nous alerte Ă©galement : 80 % de nos Ă©lèves se retrouvent dans 10 formations que ce soit en Bac Pro ou en CAP.
 
Pour le SE-Unsa, ces chiffres doivent nous alerter sur l’attractivité de la voie professionnelle. Pour ne plus se payer de mots, il faut mettre les moyens nécessaires à la promotion de cette voie de formation.
De plus des simplifications et allègements de la réforme doivent être appliqués le plus rapidement possible.
 
 
Les Campus des MĂ©tiers et Qualifications (CMQ) : vitrines de la voie pro
 
De très beaux projets ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s. Ă€ Versailles, le CMQ autour de la gastronomie, et du patrimoine constituent une vĂ©ritable ruche, une plateforme innovante. De mĂŞme, le campus normand des Ă©nergies exposa son travail sur les chantiers Ă©cole. Cette mĂ©thode extrĂŞmement pertinente en lien avec le tissu Ă©conomique local est, qui plus est, porteuse en termes d’emploi.
Plus singulier, le CMQ du Touquet met l’hĂ´tellerie Ă  l’honneur avec un concours qui poussent les diffĂ©rents Ă©tablissements participants Ă  faire preuve d’une grande crĂ©ativitĂ© et d’une grande prĂ©cision dans la construction de leurs chefs-d’œuvre.
Toutes ses productions sont très enthousiasmantes mais peu représentatives du quotidien de la plupart des lycées professionnels.
 
Pour le SE-Unsa, les CMQ constituent un produit d’appel, une vitrine pour la voie professionnelle. Malheureusement, ce modèle n’est pas duplicable et adaptable dans toutes structures. Leur développement doit assurer un certain maillage territorial et bénéficier aux plus petites structures quelles que soient les filières de formation.
 
 
 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
Cliquez pour agrandir