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SE-UNSA 68


 Par SE-UNSA 068
 Le  jeudi 9 avril 2015

CTSD rentrée 2015 : le SE-Unsa fait parler les chiffres et dénoncent l’art du siphonage

 

On a bien entendu : + 20 ?

1. + 20 Emploi Temps Plein - + 88 élèves

fermetures 101,5 (81 monolingues, 12 bilingues et 16,5 sections bilingues )
 ouvertures 82,5 (29 monolingues, 41 bilingues et 24,5 sections bilingues)

Depuis la lente remontée des créations de postes dans l’EN (après la grande faucheuse sarkosyenne), les enseignants ne voient aucune amélioration du nombre d’élèves par classe : pourquoi ?

 

2. Des moyens absorbés par les dispositifs particuliers : quand le Ministère ne se donnent pas les moyens de ses ambitions.

- REP/REP+ : malgré la nécessaire réactualisation de la carte de l’EP et le gain de 4000 postes au niveau national, l’application des pondérations et des décharges octroyées se fait sur le dos des moyens en remplacement, seul levier de récupération de postes : pour le SE-Unsa ça suffit, nous relançons les consignes syndicales à appliquer en cas de non remplacement.

- « Plus de maîtres que de classes » : avec seulement 13 postes pour tout le département c’est de la dispersion de moyens : pour quelle efficacité ? le SE-Unsa a demandé un bilan du dispositif. Il porte depuis longtemps dans ses mandats la revendication du « 1 maître supplémentaire par école ». L’attribution de ces seuls 13 postes pour des ouvertures de classes seraient plus efficaces.

- La création de 5 CLIS supplémentaires : on sait depuis longtemps que l’application de la loi sur le handicap se fait à moyens constants.

 

3. Ce qui laissent sur le carreau les priorités nationales : pas de création pour la scolarisation des - de 3 ans, la rénovation des RASED…

Comment monter des murs sans budget pour les briques ? En allant  en démonter ailleurs.

- Sur les chantiers des fusions d’écoles, des créations ou suppressions de RPI, dans le vivier des GS et CP transfuges au mépris de la spécificité des cycles. Les maires se rendent-ils comptent  du démantèlement de leurs écoles ou sont-ils complices, plus près d’une logique comptable ?

- Sur la technique du redéploiement (des  postes de remplacement  par exemple) : dans le secteur privé l’équation redéploiement = suppression, ils ont compris depuis longtemps !

 

A qui profite le crime ?

A méditer :

- un rapport élèves/classe  plus favorable au cursus bilingue qu’à l’Education Prioritaire.

- des postes certes à la marge mais dont on peut se poser la question de l’utilité au service des élèves.

En tout cas très peu aux directrices et directeurs : 0.08 de décharges supplémentaires !