Comité technique spéciale départemental du Haut-Rhin du 14 mai

Cette réunion s'est tenue en visioconférence.

L’administration était représentée par l’IA-DASEN, l’IEN-A et le secrétaire général

Voilà l'essentiel :

Organisation de la reprise

La priorité, c’est la reprise de la scolarité et de l’enseignement. Les pôles d’accueil-enseignement sont transitoires.

Ce sont les directeurs qui devront mettre en œuvre une cette reprise à l’échelle de leur école. Il est nécessaire d’organiser le retour des élèves à l’école (niveaux d’enseignement, pôle accueil-enseignement), tout en assurant la continuité du lien pédagogique à distance avec les élèves qui restent chez eux.

Pour cette organisation, il faut tenir compte de la position administrative de chaque enseignant de l’école (présentiel, maintien en travail à distance, ASA ou congé de maladie), ce qui peut parfois devenir un casse-tête.
L’Unsa-éducation note que la confiance aux équipes est une bonne chose, mais rappelle que désormais, les enseignants en présentiel ont vocation à intervenir dans le cadre strict des obligations réglementaires de service (horaires habituels des écoles). Par ailleurs, le principe de non-cumul avec l’enseignement à distance doit être respecté.

Dans les classes où une alternance est nécessaire (nombre d’élèves supérieur aux capacités d’accueil), il sera possible de déroger au cadre départemental (alternance à la semaine) après consultation des parents d’élèves.

Concernant les élèves d’ULIS, ceux qui sont en attente de place dans les centres médico-sociaux ne seront pas accueillis en classe dans un premier temps.

Pédagogie : il faudra dans les prochaines semaines expérimenter des organisations qui pourront être, le cas échéant, mises en œuvre à la rentrée de septembre. Il n’y a pas de pression sur les apprentissages. Il faut ainsi favoriser une approche qui permette de renforcer les fondamentaux.

Cadre sanitaire

L’équipe mobile de sécurité sanitaire est sollicitée 3 ou 4 fois par jour en moyenne.
L’Unsa-Education demande que le CHSCTD68 soit informé des interventions de l’EMSS pour pouvoir exercer ses missions de prévention des risques professionnel et d’amélioration des conditions de travail.

Seules les livraisons de masques relève de la responsabilité de l’Education nationale. En cas de problème dans la mise en œuvre du protocole sur des aspects qui dépendent de la commune (réapprovisionnement en produits d’hygiène par exemple), l’Inspectrice indique qu’elle n’en est pas responsable.

Pour l’Unsa-Education, la responsabilité de l’employeur est clairement engagée si un problème de cette nature devait survenir. Ainsi, la DASEN devrait intervenir auprès du Préfet pour que la fermeture de l’école soit prononcée si ce défaut d’approvisionnement devait persister.

Coordination avec les municipalités

Les IEN sont à la manœuvre pour prendre le relai et négocier avec les maires en cas de difficultés. Les directeurs ne doivent pas hésiter à les solliciter.
Le dispositif  2s2c est en train de s’organiser sur temps scolaire : une convention entre la commune et l’éducation nationale sera passée pour continuer à prendre en charge les élèves qui ne pourront pas être accueillis dans les classes.
Ce dispositif ne pourra se mettre en œuvre partout dans le département, notamment dans les petites communes. Il faudra regarder au cas par cas quelles sont les solutions alternatives (pas de visibilité pour le moment).
Si des parents exercent une pression sur les enseignants parce l’école parce que leurs enfants ne peuvent être accueillis, il faut les renvoyer vers les mairies. Les personnels des périscolaires doivent aussi être impliqués.

Pour finir, quelques chiffres au 14 mai 2020 :
•    112 écoles ouvertes (sans plus de précision) sur 547
•    2361 enseignants en présentiel (sur 3793)
•    231 enseignant.e.s exerceraient en distanciel
•    403 seraient reconnues comme vulnérables
•    32 auraient demandé à pouvoir garder leur(s) enfant(s)