Il nous semble utile que vous soyez informés du sketch auquel nous avons assisté au début de la réunion de la CAPD du 11 février :

En préambule, l'ensemble des organisations syndicales a demandé un vote concernant l'application d’un coefficient 0 à la note dans le calcul de tous les barèmes utilisés (en particulier pour l’avancement et pour le mouvement intra-départemental).

Cette demande avait déjà été formulée il y a quelques semaines, lors d'une précédente réunion. Le vote n'avait pas été accepté, pour des motifs irrecevables.

Qu'à cela ne tienne, elle a été reformulée par les représentants des personnels. L'administration, visiblement très embarrassée, a usé (et abusé) de tous les moyens en son pouvoir pour empêcher la moindre modification des règles en vigueur.

"Est-ce que le quorum est atteint ?"

"Quels sont les membres de la CAPD qui peuvent prendre part au vote ?"

L'embarras était d'autant plus palpable, que l'administration se trouvait en minorité !

Elle a donc usé de ficelles grotesques : suspension de séance "d'au maximum un quart d'heure" (!), contacts en urgence aux membres absents (en particulier monsieur le secrétaire général de la DASEN)... 

Mais les votes ne purent être refusés.

Le résultat des deux votes fut ce qu'il devait être : 10 voix favorables et 10 voix opposées.

L'arrivée très opportune d'IEN absents ou en retard et surtout l'apparition éclair du secrétaire général (son temps de présence fut inférieur à 5 minutes !) permirent à l'administration de ne pas perdre la face.

Heureusement que le ridicule ne tue pas...