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SE-UNSA 66


 Par SE-UNSA 66
 Le  lundi 29 janvier 2018

Autant de DASC dans les P.O que dans l’Hérault avec moitié moins de stagiaires : n’y aurait-il pas un problème ?

 

Le SE-Unsa a demandé à l'administration qu'une adaptation pédagogique puisse se substituer à un DASC systématique lorsque les difficultés sont légères. Le Dispositif d'Aide, de Soutien et de Conseil permet aux stagiaires en difficulté d'avoir une formation et un suivi plus en accord avec leurs besoins. Nous nous questionnons sur le nombre de collègues qui intégrent ce dispositif chaque année dans le 66. En effet, nous estimons qu'ils sont très nombreux au regard du nombre global de PES et du nombre de DASC des autres départements.

Nos PES auraient-ils plus de besoins que les autres? Nos collègues tuteurs sont-ils plus exigeants? La barre n'est-elle pas un peu trop haute dans le 66? Pour le savoir nous avons poser la question à l'administration.

Visiblement l'ensemble des 15 DASC ont été déclenchés par les tuteurs ( un collègue qui se sent en difficulté peut demander de l'aide de son propre chef). L'année du stage est extrèmement lourde nous redoutons que l'étiquette DASC suive les collègues sur les premières années de leur carrière comme un marqueur d'inefficacité. Nous savons que c'est assez mal vécu par les intéressés. Nous reconnaissons que les choses ont évolué depuis que le A de DASC n'est plus synomyme de Alerte.

Le coeur des difficultés résiderait dans la gestion de classe. Cela fait plusieurs années que nous déplorons que la formation aux  gestes professionnels ne fasse pas partie intégrante de la formation initiale. D'autres axes fondamentaux sont absents : la maternelle, le spécialisé et l'éducation prioritaire. Il est temps que l'employeur reprenne la main sur des contenus un peu trop universitaires. C'est ce que nous avons porté lors de la CAP, c'est ce que nous continuerons à porter temps que la formation sera lacunaire.