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SE-UNSA 66


 Par SE-UNSA 66
 Le  mardi 30 janvier 2024

Carte scolaire 2024 : Des moyens insuffisants pour atteindre les priorités souhaitées et affichées

 

Mardi 16 janvier, Mme Sophie Bejean, Rectrice de l'Académie de Montpellier, a présenté à l'ensemble des organisations syndicales représentatives le projet de répartition des emplois dans le 1er et 2nd degré pour la rentrée scolaire 2024. 

Le rectrice annonce que dans le 1er degré, à l'échelle de notre Académie, malgré une baisse significative de 1 372 élèves,  une enveloppe positive de 10 ETP (Equivalent Temps Plein) est prévue. 

Dans les Pyrénées Orientales, au regard du nombre d'élèves à l'échelle du département, la baisse est moins significative avec seulement 177 élèves en moins dans le 1er degré.

L'enveloppe sera nulle avec 0 ETP supplémentaire accordé pour le département alors qu'elle sera de +12 postes dans l'Hérault, +1 poste dans le Gard, -3 postes en Lozère et que l'Aude  fonctionnera à moyens constants comme nous.  

Les documents envoyés au préalable par les services du Rectorat précisent les priorités nationales et académiques :

- Finalisation des dédoublements de classe en GS en éducation prioritaire

- Poursuite du plafonnement à 24

- Progression de la scolarisation en TPS des enfants de 2 ans dans les quartiers prioritaires

- Amélioration du remplacement

- Accompagnement de l'école inclusive (dont création d'Ulis et d'unités autisme)

- Pérennisation des CLA (Contrat Locaux d'Accompagnement) et poursuite du déploiement des TER (Territoires Educatifs Ruraux).

 

Suite à cette présentation chiffrée, l'Unsa Education intervient sur le décalage entre les objectifs affichés et les moyens donnés. L'Unsa Education rappelle que cela fait maintenant plusieurs années que l'on récupère des postes pour atteindre les objectifs affichés  par le ministère, notamment pour le dédoublement en REP et REP+ :

TR Brigade supprimés, postes de Rased gélés...

L'Unsa éducation ajoute que l'amélioration du remplacement est indispensable pour d'une part compenser les mesures prises les années précédentes et pouvoir remplacer les enseignants absents et d'autre part permettre la formation continue des enseignants réduite à peau de chagrin depuis de trop nombreuses années. 

 

Pour l'Unsa éducation, malgré la baisse d'effectifs, cette dotation nulle ne permettra pas de combler les besoins de notre  système éducatif. Elle ne permettra non seulement pas l'amélioration des moyens pour accueillir et accompagner la difficulté des élèves (Rased, personnels médicaux sociaux, moyens dans l'inclusion scolaire...) ni ne permettra d'améliorer les conditions d'exercice des enseignants.