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SE-UNSA 66


 Par SE-UNSA 66
 Le  mardi 30 août 2022

Crise d’attractivité de nos métiers quelles conséquences dans les écoles des Pyrénées-Orientales ?

 

En juillet 2022, ce sont plus de 20 postes qui sont restés vacants à l'issue des dernières opérations très tardives d'affectation des personnels du premier degré. Nous savons donc dores et déjà que plusieurs TMB vont être affecté.e.s dès le 1er septembre sur des remplacements à l'année. Dans un premier temps, les PE qui ont choisi.e.s d'être brigades font le choix d'une mission partciulière qui implique une certaine mobilité et qui n'est pas sensée se dérouler dans les mêmes conditions de travail et de rémunération que les titulaires. Dans un deuxième temps, que se passera-t-il lorsque le covid repointera le bout de son nez ou que les absences ordinaires liées aux arrêts maladie et aux accidents de la vie toucheront toutes les écoles comme c'est le cas systématiquement en période 3 ?

En 2021 - 2022, lorsque les taux de contamination du covid étaient les plus hauts, ce sont plus de 220 classes par jour qui ont été sans remplaçant.e. Cela représente la perte d'une ou plusieurs journées de classe et ce sur plusieurs semaines pour plus de 5 000 élèves. L'institution scolaire doit le même nombre de journées de classe à chacun.e des élèves. C'est une des promesses d'égalité de l'Ecole de la République. Après deux ans de crise sanitaire et les conséquences désastreuses sur les apprentissages des élèves, le défaut de ressources humaines vient alourdir les difficultés d'organisation du service et impacte directement la gestion de la rentrée dans de nombreuses écoles des Pyrénées-Orientales. Le SE-Unsa 66 est convaincu que les embauches de contractuels au delà du côté très discutable ne palieront pas au manque d'enseignant.e.s dans quelques semaines à peine.

Cela fait plusieurs années que le SE-Unsa tire la sonnette d'alarme sur la dégradation des conditions de travail et de rémunération qui expliquent aujourd'hui la désafection grandissante pour nos métiers.

Et ce n'est pas l'augmentation du point d'indice qui ne rattrape pas le niveau de l'inflation qui va bouger quoi que ce soit.

Nous vous invitons chacun et chacune à nous faire remonter tous les problèmes d'organisation de la rentrée ou du service liés à ces défauts RH dès que possible afin que nous puissions en parler avec la DSDEN dès le Comité Départemental de l'Education Nationale du vendredi 2 septembre 2022.