Après les annonces ministérielles du 25 novembre, l’inspection a choisi de réunir rapidement les membres du Comité hygiène sécurité et conditions de travail afin de faire le point et répondre aux nombreuses questions restées en suspens. Les nouvelles mesures se portent particulièrement sur le premier degré.

Dès le 25 novembre une mise au point rapide a été faite avec les structures sanitaires pour évaluer la faisabilité d’une démultiplication des tests chez les élèves du premier degré.

Ce qui change en priorité et comment le gérer ?

Désormais lorsqu’un.e élève est positif, la classe n’est plus systématiquement fermée.

Les parents des autres élèves sont invité.e.s à les faire tester afin de leur permettre de revenir en classe le plus rapidement possible. NB : à partir de trois cas positifs, la classe demeure fermée 7 jours. Pour ce qui est des fermetures d’école, comme à Banyuls sur mer ou au Boulou , elles sont déclarées dès lors que les autorités académiques et sanitaires considèrent l’école comme un cluster.

Comme depuis le début de la crise sanitaire les protocoles se succèdent mais la règle reste la même : les directrices / directeurs d’école doivent contacter la DSDEN et plus précisément le docteur Maumet* en mettant dans la boucle leur IEN.

But : que la DSDEN évalue la situation et prenne les décisions en conséquence.

Des campagnes de tests sur site pourront être organisées dans les écoles qui présentent de nombreux cas positifs et / ou qui se situent loin des centres de tests. Là aussi la décision sera prise selon la situation de l’école au cas par cas par la DSDEN.

Le SE-Unsa a souligné en instance la qualité d’échange et d’écoute ainsi que la réactivité du médecin conseil du Directeur académique.

Les services de santé sont prêts à la mise en place des nouvelles mesures depuis hier. Toutefois la charge est considérable. L’inspection a mesuré qu’il pourrait y avoir jusqu’à 2000 tests supplémentaires à faire par jour.

Le SE-Unsa a demandé à ce qu’il soit clairement défini pour tous les usagers des écoles que les retours auraient lieu aux heures d’ouverture des établissements soit le matin ou après la pause méridienne.

 

Qui vérifie les résultats des tests, quand et comment ?

Les résultats pourront être vérifié en classe par les enseignant.e.s de la classe après que les élèves se soient installé.e.s. Les situations sont suffisamment traumatisantes ainsi pour ne pas en rajouter. Pour les élèves qui arrivent en bus ou qui sont accueillis par la garderie, les responsables des transports et du périscolaires devront faire les vérifications mais cela ne nous exonèrent pas d’une double vérification.

 

Envoi des documents nécessaires :

Les documents nécessaires ont été envoyés aux écoles mercredi 1^er décembre. Les référents de la direction d’école ont construit des documents modifiables qui indiquent aux parents la marche à suivre désormais.

Le SE-Unsa a souligné que les documents produits doivent être réadaptés aux publics les plus fragiles pour les familles qui maîtrisent peu l’écrit. La DSDEN ne souhaite pas produire de documents estampillés « Education prioritaire », les fiches ont été diffusées en word afin que chacun.e puisse s’en saisir et modifier si nécessaire.

 

L’avis du SE-Unsa 66 : en ces temps troublés où les écoles jonglent avec les conseils, les bulletins du premier trimestre, les réjouissances liées aux fêtes de fin d’année et la valse des fermetures de classes ou enseignant.e.s non remplacé.e.s, il eut été judicieux de décharger un maximum les personnels de ce travail de réécriture.

Pas de test pour les personnels ?

Il n’est pas prévu dans les protocoles que les personnels de la classe touchée soient obligé.e.s de se tester. Le SNUIPP 66 a insisté pour que les personnels soient testés de façon obligatoire. Au SE-Unsa nous estimons que nos collègues sont suffisamment informé.e.s et responsables pour prendre la décision eux-mêmes de se faire tester ou pas. D’autant plus que pour les personnes non vaccinées ce test est payant.

 

Distancié et présentiel : quelles obligations ?

Il est clairement établi par le DASEN que nos obligations par rapport aux élèves qui restent à la maison sont les mêmes qu’en cas d’épidémie ordinaire : pas plus pas moins. Donc clairement on met de côté du travail et on fait passer par le biais que nous privilégions d’ordinaire. Libre à chaque professeur de faire plus s’il le souhaite mais ce ne sera pas exigé ou exigible : qu’on se le dise ;-)