Le défaut d'orientation de certains élèves lié au manque de place dans les structures spécialisées (IME, ITEP) ou aux dysfonctionnements des procédures d'orientation impacte directement les enseignants et les AESH. Des élèves notifiés ITEP ou IME se voient scolarisés en ULIS ou en classe ordinaire et ce n'est ni normal ni acceptable. Cela engendre de graves répercussions sur les agents, les élèves, les élèves en situation de handicap, leurs familles et le bon fonctionnement des établissements du 1D. Nous attirons votre attention quant à la dichotomie sur ces sujets entre le 1D et le 2D.

Comme lors de chaque instance dédiée à la santé au travail, l'UNSA a rappelé la necessité d'un protocole dans la prise en charge des élèves au comportement hautement perturbateur mais aussi l'importance de la mise en place d'une formation pour tous les personnels en poste. 

Dans ces situations, les réponses apportées aux collègues sont toujours d'ordre pédagogique, ce que l'UNSA seule a relevé et pointé. Pour l'UNSA, il doit y avoir une réelle prise en compte de la santé et de la sécurité des personnels avec la mise en place de mesures de protection. Il en va de la responsabilité de l'employeur qui a une obligation de résultats en ce qui concerne la protection des personnels. 

Par ailleurs, la necessité d'une collaboration de qualité entre enseignant.e et AESH apparait comme essentielle. Là encore, le défaut de formation n'est pas à démontrer. En accompagnant mieux les collègues dans leur co-intervention, l'employeur aurait tout à gagner : un meilleur partenariat pour une meilleure prise en charge des élèves dans un climat de travail apaisé. C'est pourquoi, l'UNSA a demandé des stages de formation Enseignant.e/AESH pour mieux comprendre les modalités d'intervention et les responsabilités de chacun.e. Cela a déjà été organisé dans le cadre du Plan Départemental de Formation il y a quelques années. C'est essentiel, les saisines du registre SST le révèlent.