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Point sanitaire avec le ministère : le SE-Unsa réaffirme notre besoin de stabilité et de lisibilité des mesures
Article publié le mardi 9 novembre 2021.
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Ce mardi 9 novembre avait lieu au ministère une rencontre avec les syndicats au sujet de la crise sanaitaire et des dernières mesures entrées en vigueur le 08. Nous n'y avons rien appris de fondamental mais cette entrevue a permis au SE-Unsa de réaffirmer que les personnels, les élèves et les familles ont besoin de stabilité, de lisibilité et d'une ligne gouvernementale épurée des intentions politico-politiciennes qui génèrent un effet de montagnes russes dans la valse des protocoles sanitaires et autres joyeusetés liées au COVID. 

Le ministère en soutien à ses personnels doit assurer l'information aux familles et les campagnes de prévention et d'information sur les dépistages et la vaccination. Deux confinements et des semaines d'instabilité sanitaires plus tard notre rôle est ailleurs qu'à devoir remettre en place la compétence " je sais porter mon masque correctement "!!!

Le ministère a exposé la situation chiffrée ainsi que les prévisions à la hausse qui seront suivies d'une stabilisation. Comme nous en avons pris l'habitude l'état des lieux chiffré sera publié chaque jeudi au BO.

Dépistage : 

Tests salivaires :

Pour le ministère, le contexte épidémique nécessite de reprendre le dépistage de manière volontariste dans le premier degré, en espérant un taux d'adhésion plus élevé de la part des familles. Avant les congés, le nombre de tests réalisés était de 200 000 sur les 400 000 proposés, du fait de refus de certaines familles de signer l'autorisation parentale.

L'objectif redevient donc celui des 600 000 tests.

Tests dits « réactifs » :

L'expérimentation démarrée dans 10 départements une dizaine de jours avant les congés se poursuit. Un bilan sera effectué fin novembre sur l'efficacité du dispositif avant une généralisation éventuelle.

Les premiers constats rapportent une difficulté opérationnelle d'un déclenchement sous 48h par endroits. Dans les situations où la mise en œuvre a été réalisée dans les temps, elle a montré son efficacité. Cela a permis d'éviter des fermetures de classes pour des enfants qui étaient négatifs.

En 10 jours, 285 cas positifs avaient été détectés et les dépistages à J+7 ont montré un taux de contamination conforme à la moyenne nationale, ce qui confirme la capacité du dispositif à maitriser la contamination.

 

Vaccination

Taux de vaccination chez les jeunes :

Le taux de vaccination des 12-17 ans a dépassé les attentes du ministère. Le taux de 1ère injection est de 76,9% et le taux de vaccination complète oscille entre 73 et 74%.

La façade ouest du pays a un taux de vaccination qui atteint 90% dans certains départements.

L'accès au statut vaccinal par les directeurs d'écoles et personnels de direction :

Cette mesure avait déjà été discutée en débat parlementaire cet été mais n'avait pas été retenue en CMP. Elle est maintenant actée. Le ministère l'estime utile pour lutter contre la pandémie pour ne pas s'appuyer uniquement sur le déclaratif parental.

Le ministère s’est voulu rassurant quant à l'utilisation des fichiers qui doivent uniquement servir à connaître la situation de l'école/établissement concernant la vaccination et faciliter le contact-tracing. Pour le ministère, l'accès à ces données s’avérera très utile si le processus expérimental des 10 départements vient à être généralisé. En aucun cas les informations ne devront circuler au sein de la communauté scolaire.

Masques et autotests

La politique d'équipement des personnels en masques se poursuit. Le ministère va donner des consignes pour que les AESH ne soient pas contraints d'aller retirer leurs masques dans les établissements tête de réseau.

Les autotests sont toujours à disposition des personnels dès que demandé. En raison de « l'excellente couverture vaccinale » des personnels, ils sont utilisés de manière plus marginale qu'au début de l'épidémie.

Qualité de l’air

Le ministère dit appuyer l'effort des collectivités qui en expriment la demande afin de financer des capteurs de CO2 (50€/capteur). Il reconnait la pertinence de cet équipement (particulièrement les capteurs mobiles) mais ne peut outrepasser les prérogatives des collectivités territoriales. Il rappelle qu'il s'agit d'un outil de mesure qui doit amener à la prise de conscience de la nécessité d'aérer les locaux.

Le ministère a ajouté que la cellule bâti scolaire se réunissait une fois par mois et menait un travail de qualité en lien avec les collectivités territoriales. Ses préconisations devraient permettre de faire évoluer les constructions et les aménagements des espaces scolaires, actuellement trop peu pensés en matière de qualité de l'air.

 

 
 
 
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