Monsieur l’inspecteur a bien reçu la déclaration liminaire. Il nous rejoint sur beaucoup de points, par contre il n’a jamais interdit aux enseignants de parler à la presse.

 

Il présente le plan de reprise départemental des écoles, pour le second degré c’est le recteur qui l’établira et qui le présentera au CTA.

 

C’est une version projet en 3 axes :

- cadre sanitaire : sécurité des élèves et des adultes mobilisés sur ce plan de reprise

- cadre accueil : les enfants les « plus éloignés Â» doivent revenir à l’école, d’abord les CP et CM2, et sans oublier les enfants prioritaires dont les parents exercent une activité à risque mais aussi les enfants d’enseignants.

Les maires et les directeurs œuvrent pour cette ouverture, acte consensuel avec une énergie commune.

Il y a une information aux familles, lui même est en contact avec la FCPE et la PEP

Il y aura un conseil d’école qui bien sûr compte tenu des circonstances les délais de convocation seront réduits (pas de 8 jours)

- cadre pédagogique :

 

Suite à notre demande, le choix des parents d’envoyer ou pas leur enfant sera un choix pour tout le mois de mai, afin de stabiliser les effectifs et sera inclus dans ce plan.

 

Il n’y a pas à sa connaissance un arrêté préfectoral avec une liste d’enfants prioritaires. Mais il a fait une circulaire qu’il a transmis aux IEN, aux chefs d’établissement. Exemple actuellement le cas au collège de Lourdes Barousse un enfant d’enseignant est accueilli.

 

- Si un élève ne respecte pas le protocole, on en discute avec la famille, avant de l’exclure.

Un enseignant en maternelle peut-être seul dans sa classe, tout dépend de l’effectif, rien ne l’interdit.

- les titulaires remplaçants vont avoir leur affectation et doivent se rendre dans l’école pour préparer la rentrée.

- Il n’existe pas de ratios pas de nombre de personnels affectés au nettoyage

- Pour le DUER et le risque biologique il en parlera mercredi au CHSCTD

- La responsabilité de l’enseignant n’est pas engagée s’il y a un manquement au protocole, si ce n’est pas volontaire. Si c’est volontaire elle pourrait peut-être être engagée.

- Un enseignant titulaire peut être affecté dans une autre école du même RPI si son site est fermé. Il fera un document d’affectation provisoire pour que l’enseignant soit assuré. Il n’a pas validé d’autres changements d’école.

- Si un enseignant est malade un matin, on appelle les parents pour qu’ils viennent chercher leurs enfants s’il n’y a pas de personnel tiers, et si on est en saturation d’effectifs dans les autres classes. Cela veut dire qu'o, fait comme avant. On répartit si les effectifs le permettent.

- Tous les enseignants (ou AESH) vulnérables doivent faire parvenir un certificat médical (où la pathologie ne sera pas indiquée), il obtiendra alors soit une autorisation d'enseigner à distance soit une ASA.

- Pour une garde d’enfants même si ce n’est pas un enfant à problème (même s’ils sont prioritaires) on fournit une attestation sur l’honneur et même chose on fait de l’enseignement à distance ou bien si on a des problèmes de connexion cela sera une ASA. Et ce jusqu’au 1^er juin.

Attestations à fournir à l’inspection ou aux chefs d’établissement pour le second degré.

 

- Il reconnaît que le problème de connexion existe même si on est dans une région avec un bon taux de couverture.

- Il va inciter les collectivités à continuer à investir et à entretenir ce bon élan dans l’équipement numérique.

- Il va effectivement faire remonter nationalement la demande de fournir aux enseignants un équipement personnel comme dans le secteur du privé.

- Les élèves en situation de handicap peuvent et doivent être accueillis dans leur école, leur collège.

Les AESH ont reçu un document support ce matin, il y a eu une formation et information en visioconférence.

Il y en aura d’autres en autoformation entre midi et 14h ou le soir. Certaines formations ont lieu dans 15 jours. C’est un peu tard, il va revoir cela.

Si l’enfant qui a un handicap ne revient pas, l’AESH individuelle ne revient pas si elle est que sur cet enfant. Si elle est partagée, elle risque de faire des remplacement au sein du PIAL. C’est une étude au cas par cas.

- Pour la formation, les infirmières de collège ira ou va faire des formations dans les écoles du secteur.

Les 3 médecins sont en alerte et répondront aux questions des directeurs.

- Il a reçu 30.000 masques. Il y a des masques dans toutes les écoles, le premier contingent a été livré, il y en aura d’autres. Dans les collèges directement cette semaine par le département. S’il en manque la DSDEN en gardera un petite quantité de secours.

Certaines écoles ont reçu leurs masques dans une simple enveloppe kraft. M. le DASEN précise que le conditionnement est de 100 masques. Donc le partage a été fait dans les circonscription par les conseillers pédagogiques, il garantie l’hygiène, toutes les précautions ont été prises.

Les lingettes désinfectantes seront peut-être fournies par les mairies mais il y a un problème de pénurie. Peut-être il y aura du gel, mais pas de thermomètres, c’est simplement conseillé par le protocole.

- Pour les titulaires en partage de service sur 2 ou 3 écoles, on respecte son service mais en faisant du présentiel et du distanciel. Pareil pour le second degré….

Pour les collègues qui font du présentiel ont du mal a donné leurs élèves qui restent chez eux, aux collègues. Il conseille de faire 3 jours de présentiel et 1 jour de distanciel.

- L’école Macé n’aura que 8 élèves et un personnel communal, donc le problème de deux WC seulement n’est plus un problème. 

Si il n’y a pas de consensus sur le protocole, il faut le consigner par écrit et prendre contact avec la mairie.

- Même si le protocole est en opposition avec le protocole de l’incendie ou du confinement ; on choisit dans ce cas là le moindre mal.

Ne serait-il pas intéressant de tester les enseignants avant la reprise? Pas systématiquement, non, seulement en cas de doute, et si c’est un cas positif, les personnes en contact seront testés.

Si une école a un protocole trop ambitieux, peuvent-ils revenir en arrière ? C’est toujours possible en expliquant aux parents. Il conseille l’augmentation progressive.

Pour le second degré , les réunions en présentiel doivent se faire à 15 personnes maximum.

Même si les établissement ont déjà acheté des EPI, il est normal car ils ont un budget où l’état participe

C’est un discours évolutif en fonction de la situation sanitaire même si il est anxiogène pour les enseignants.