Nous arrivons aux derniers jours du mouvement 2022 qui, cette année, a multiplié les difficultés pour les collègues :

- une nouvelle modification du serveur.

- de très nombreux collègues en MCS avec 250 points.

- la formation continue qui bloque plus de 30 postes d’adjoints.

- la diminution du nombre de zones MOB ce qui les rend trop étendues

- la réduction du nombre de supports proposés sur ces zones ce qui oblige les participant·e·s obligatoires à faire des voeux sur plusieurs MOB.

- le support “enseignant” qui englobe les postes en maternelle, en élémentaire et les Titulaires de Secteur.

- une demande de voeu de TS sur les circonscriptions de Pau  qui ne signifie pas automatiquement un poste de remplacement sur la commune de Pau, idem sur Bayonne.

 

La multiplication des documents affichés sur le site et des terminologies, des voeux groupes regroupant des voeux secteur collège et MOB notamment, complexifie la saisie du mouvement. Il est  difficile de trouver les postes de secteur de collège.

Certes, une cellule d’aide au mouvement existe mais ne répond que le matin aux horaires d’ouverture des classes et à condition d’arriver à joindre la DSDEN.

 

Concernant les voeux “groupe” secteur collège et MOB, le serveur induit les collègues en erreur en proposant dans le menu déroulant des postes différenciés en maternelle, en élémentaire, en titulaire de secteur et donc certain·e·s pensent ne postuler que sur un type de poste alors que le code est le même sur cette zone pour les 3 types de postes. 

 

Malgré le cadre obligatoire des LDG, d’autres départements ont fait le choix de multiplier les possibilités de voeux et prennent donc mieux en compte les attentes des enseignant·e·s participant. Certes, la possibilité de pouvoir classer les écoles à l'intérieur des “voeux groupe” est une avancée mais représente un énorme travail !

 

Alors que la profession est de moins en moins attractive et que les conditions de travail se dégradent, les possibilités de mobilité sont de plus en plus faibles pour des collègues titulaires. Quant aux collègues en obligation de participer, la taille des zones et la non possibilité de faire des vœux de supports précis, les démotivent et sont source d’anxiété durant toute cette dernière période. Nommer un grand nombre d’enseignants sur un poste très éloigné de leur domicile, dans un niveau non choisi, constitue un recul en matière de droits des personnels, de bien être au travail mais aussi d’une continuité du service public d’éducation.

 

Chaque année, M le DASEN, nous fait un bilan positif de ce mouvement intradépartemental en se félicitant de voir que presque tous les participant·e·s ont obtenu un poste qu’ils/elles avaient demandé ! Il considère bien sûr qu’un poste demandé en voeu MOB satisfait celui ou celle qui l’a demandé. 

 

Pour le SE-Unsa une mobilité subie n’est compatible ni avec une évolution de carrière satisfaisante, ni avec un équilibre personnel nécessaire à l’exercice de la fonction d’enseignant . Nous allons  dénoncer auprès des instances la complexification de cette étape très importante dans la vie professionnelle des collègues. 

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