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SE-UNSA 64


 Par SE-UNSA 64
 Le  jeudi 13 janvier 2022

[Grève 13 janvier] Une mobilisation à la hauteur de l’exaspération

 

La grève de ce jour a été massivement suivie, de très nombreuses écoles étaient fermées et les enseignants du 1er comme du 2nd degré ont répondu présents à l'appel des organisations syndicales en participant aux manifestations sur Pau et Bayonne. 

Les 1500 personnes présentes à Pau et les 1200 à Bayonne, enseignants, personnels d'encadrement et administratifs mais aussi parents, ont exprimé leur exaspération devant la gestion de cette crise sanitaire par le gouvernement. L'Education Nationale est mise en tension par le décalage entre les annonces du ministre et les réalités du terrain.

La profession ne peut plus accepter le mépris affiché envers les personnels avec une communication médiatique qui prend le dessus  sur l'information aux agents et leur protection.
Où sont les équipements de protection ? Où sont les capteurs de CO2 ?
Où sont les moyens humains permettre aux écoles et au établissements de gérer cette crise ?

Pour l'Unsa Education, le succès de cette manifestation est un message fort envoyé au gouvernement : le déni de la réalité du terrain doit absolument cesser et les besoins anticipés. 

Nous demandons des intentions clarifiées, un protocole viable et durable, des consignes adaptées à la réalité et communiquées clairement et directement aux personnels. 

D'autre part, en cette période où la gestion de crise épuise les agents, il est indispensable de reporter tout ce qui n'est pas essentiel au fonctionnement des écoles : évaluations, enquêtes... Et il ne faut pas demander l'impossible aux enseignants: gérer la crise, gérer le quotidien des écoles et des établissements, gérer le présentiel et le distanciel avec des effectifs qui peuvent fluctuer par demi journées. 

C'est pour porter ces revendications que les organisations syndicales avaient demandé une audience à la préfecture. Face à une mobilisation historique dans l'Education nationale dans notre département,  l'indisponibilité de M le Préfet et de M le Dasen pour cette audience intersyndicale inquiète et renvoie l'image d'un Etat coupé des réalités et des préoccupations du terrain.

La balle est maintenant dans le camp du ministère et du gouvernement. Des réponses fortes et rapides sont maintenant incontournables !