Retour à l'article normal

SE-UNSA 64


 Par SE-UNSA 64
 Le  mardi 23 janvier 2018

Carte Scolaire Rentrée 2018 - L’inquiétude persiste - Communiqué de Presse du SE-UNSA 64

 

Communiqué de presse du SE-UNSA 64

Carte scolaire rentrée 2018

Avec cette première carte scolaire du quinquennat, la politique budgétaire en matière d’éducation se concrétise. Les choix politiques se précisent mais les tensions s'annoncent. La priorité au primaire se confirme. Le secondaire est, lui, confronté à la difficulté de devoir accueillir plus d’élèves sans moyens supplémentaires.

Pour l’Académie de Bordeaux, le ministère a accordé une dotation de 121 postes pour le 1er degré. Le Comité Technique Académique de ce jour a réparti les moyens par département. Le département des Pyrénées-Atlantiques se voit attribué une dotation de +3 postes de Professeurs des Écoles (+112 pour la Gironde, +3 pour les Landes, +3 pour le Lot-et-Garonne, 0 pour la Dordogne). Avec une stabilité des effectifs du 1er degré (+10 élèves dans le 64), cette dotation départementale doit en plus servir à mettre en œuvre les mesures de dédoublement des CP en éducation prioritaire. La démarche de la convention ruralité engagée depuis plusieurs années doit  également consolidée.

En revanche, dans le second degré, on assiste à une dégradation du taux d’encadrement des élèves. En effet, il faudra académiquement accueillir plus d’élèves (+1.15 %) avec des moyens moindres (+0.6 %). Il est même encouragé à développer les options au collège. Pour ce faire il faudra donc notamment surement renoncer à des dédoublements et à des groupes à effectifs réduits pourtant nécessaires à la réussite des élèves les moins à l’aise.

La répartition des moyens entre les départements marque la première étape de la carte scolaire 2018. C’est maintenant aux Inspecteurs d’académie de concrétiser les choix du gouvernement. Le plus dur reste à faire car il va désormais s’agir d’ouvrir et de fermer des classes et des postes (prochains Comités Techniques Départementaux 1er et 2nd degré  Mercredi 31 Janvier)

Pour le SE-Unsa, l’inquiétude persiste, car il faut veiller à consolider l’offre éducative en milieu rural, réduire les effectifs des classes maternelles, répondre aux besoins des élèves hors éducation prioritaire notamment avec les Rased et le dispositif Plus de maîtres que de classes, assurer un enseignement de qualité des langues régionales, soutenir l’organisation des enseignements et des projets pour tous au collège, accompagner les lycées qui, bien qu’exclus du classement en éducation prioritaire, en ont toutes les caractéristiques, en particulier dans la voie professionnelle.

Franck Hialé

Secrétaire départemental

06 89 34 86 83