Le syndrome d’épuisement professionnel provoque un état de fatigue intense. Il est à déplorer que nous ayons chacune et chacun une expérience personnelle à ce sujet directement ou indirectement.

Mais peut-il être considéré comme accident de travail ?

Oui dans certains cas, car les tribunaux reconnaissent la qualification d’accident du travail lorsqu’un événement soudain, imputable au travail, déclenche un processus psychologique maladif.

A mon niveau, comment reconnaitre un tel accident ?

Cela se traduit par un élément déclencheur sous forme de choc brutal qui a pour conséquence des lésions physiques et/ou psychiques, par le fait du travail, pendant l’exercice du travail et sur le lieu de travail.

Les scénarios sont multiples et une simple parole, par exemple, peut être un élément déclencheur.

Si vous êtes dans une telle situation sensible, gardez à l’esprit qu’on ne quitte pas son poste sans prévenir au préalable sa circonscription ou son chef d’établissement, cela même en cas d’urgence.

Ensuite, moment incontournable, votre médecin.

Il déterminera lors de son examen s’il s’agit d’un accident.

En l’occurrence, il faudra alors lui parler, s’il ne le sait pas, du formulaire administratif, le CERFA n°11138.

Commencera ensuite la constitution de votre dossier de déclaration auprès de la DSDEN64. Le SE-UNSA vous accompagnera.

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