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SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  vendredi 8 juin 2012

Pour un plan d’urgence à la rentrée 2012 : rassemblement le 15 juin à 18H devant la préfecture

 

Nous exigeons un plan d'urgence pour la rentrée 2012.

Au cours du quinquennat qui s'achève l’Éducation nationale a connu le pire plan social de son histoire. La formation professionnelle initiale et continue des enseignants a été mise à sac. La lutte contre la difficulté scolaire a été externalisée à tous les niveaux. Les RASED ont été démantelés. Les classes de collèges et de lycées ont vu leurs effectifs augmenter sans cesse. Pour accompagner des contre-réformes contestées par toute la communauté éducative Sarkozy et Fillon ont supprimé    75 000 postes et 13 000 nouvelles suppressions sont toujours prévues pour la rentrée 2012.

Nous exigeons des mesures d'urgence pour cette rentrée 2012. 13 000 postes en moins c'est une année supplémentaire de destruction pour l’École Publique de la maternelle à l'université. C'est une année de plus de régression scolaire. Nous savons que nombre d'enfants des classes populaires sont les victimes assurées de ces politiques de régression. Nous voulons stopper immédiatement la logique des suppressions de postes qui casse les collectifs de travail à tous les niveaux et cela dans toutes les académies. Il faut absolument recréer des postes dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et les services et organiser le réemploi de tous les non titulaires (enseignants et non enseignants- et tout particulièrement AED, dont AVS)

Plus de 500 suppressions de postes dans l'académie en 2 ans.

Dans notre académie 286 postes ont été supprimés à la rentrée 2011 et 270 nouvelles suppressions sont prévues pour la rentrée 2012. Et tout cela quand les effectifs d'élèves se maintiennent voire augmentent.

La réforme des lycées généraux, technologiques et professionnels a supprimé des dizaines de postes dans nos quatre départements. Les services administratifs, sociaux ou de santé doivent faire sans cesse davantage avec toujours moins. La présence des collèges est fragilisée en milieu rural de même que le maillage du territoire par les écoles primaires et maternelles. Dans les quartiers populaires il n'existe plus « d'éducation prioritaire » et seul le dévouement des personnels tient encore les choses debout. La scolarisation des jeunes enfants est en recul, les Réseaux d'aide démantelés, les missions de l'Adaptation Scolaire et du Handicap sont fragilisées.

 

Rassemblement

le vendredi 15 juin à 18 heures devant la préfecture

à Clermont-Ferrand

À l'appel de SUD éducation et SE-UNSA