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SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  samedi 16 février 2019

Mouvement : le grand bouleversement ?

 

Vœux de secteurs imposés, suppression du second mouvement, affectation d'office sur des postes de remplaçants, de direction, d'ASH ou statu quo ? Qu’est-ce qui est envisagé ?
Soyez informés en temps réel !

Si vous envisagez de changer de poste, si vous êtes nommés à titre provisoire ou victimes de fermeture, le mouvement, cette année, risque d’être très délicat.

Des injonctions ministérielles et une administration du Puy de Dôme muette...

Si vous suivez l’actualité syndicale et celle du mouvement, vous savez, qu’à ce jour, rien n’a encore été acté, dans le département du Puy de Dôme, en vue du mouvement 2019. 

D’ordinaire, les règles et barèmes sont négociés, en décembre, avec la tenue de groupes de travail où le SE UNSA fait des propositions d’améliorations et peut refuser celles de l’administration quand elles sont contraires à l'intérêt des collègues.

Or, cette année, aucune instance paritaire ne s'est tenue.

De plus, le ministère a décidé d’imposer un nouveau logiciel de gestion du mouvement à tous les départements de France. Or, celui-ci n’a pas encore été livré et les personnels administratifs ne sont pas encore formés sur son fonctionnement. Le retard dans la définition des règles du mouvement s'accumule de ce fait également...

Une chose est sûre : le retard déjà pris rend impossible la tenue du 1er mouvement avant les vacances d'avril, et on se rapproche d'un 1er mouvement se déroulant au mois de ... juin. 

La fin du second mouvement ?

Qu'adviendra-t-il alors du second mouvement ?
Selon nous, ce retard « volontaire » est conjugué à la volonté de supprimer ou du moins de grandement limiter le second mouvement.
D'ores et déjà, nous savons que dans la grande majorité des départements ayant commencé les discussions, les DSDEN s'orientent vers une suppression de la seconde phase du mouvement.
Notre système départemental, issu des propositions du SE UNSA essentiellement, permettait aux collègues concernés, de faire des vœux précis avec des informations précises (composition, école d'affectation, zone d'intervention, type d'école...), sur les postes proposés à la seconde phase. Cela pouvait parfois s'avérer fastidieux, mais permettait aux collègues de rester acteurs de leur mouvement.

La suppression du second mouvement engendrait une large perte : à cette phase, le mouvement ne serait plus choisi mais subi !

Des vœux de secteurs obligatoires et des nominations à titre définitif subies

Supprimer le second mouvement reviendrait à obliger les collègues nommés à titre provisoire en 2018-2019 à faire des vœux de secteurs très larges dès le premier mouvement.

Ces vœux pourraient :
 - porter sur des secteurs élargis par rapport à ceux que nous connaissons.
-  être fonctionnels et obliger les collègues à se positionner sur des vœux de remplaçants, de direction ou d’ASH.

Par ces vœux :
- Les collègues pourraient être nommés à titre définitif sur ces secteurs. 
- Les collègues ayant des petits barèmes auraient beaucoup de difficultés à changer d'affectation l'année suivante.

De ce fait, le 1er mouvement deviendrait, pour ces collègues, une entreprise systématique d'affectation à titre définitif, où la prise en compte de leurs souhaits serait grandement minorée.

Le SE-UNSA s’opposera à de tels changements mais, pour nous, il est de notre devoir de vous informer, en temps réel, de l’avancée du dossier.

Nous ferons des propositions à l'administration même si, pour cela, il faudrait que nous ayons des dates de groupe de travail...
En attendant, nous créons une liste d’information sur le mouvement. Vous serez informés des comptes rendu de GT, des actions menées et recevrez des conseils spécifiques aux nouvelles règles.

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