Retour à l'article normal

SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  jeudi 6 septembre 2018

Carte scolaire de rentrée : ouvertures et fermetures

 

Vous trouverez ci-dessous les mesures prises par l'IA lors de ce CTSD de rentrée : 

MESURES D'OUVERTURE : 17

Ecoles Maternelles

Commune Ecole Spéc. Nb
classes
Effectifs Moyenne par classe
 avant mesure
Moyenne par classe
après mesure
Clermont Ferrand G.Sand   2 63 31,50 21,00
Cébazat PM Curie   4 126 31,50 25,20
Lezoux Marcus   4 124 31,00 24,80
Clermont Ferrand J.Zay   5 154 30,80 25,67
Châtel Guyon     4 124 31,00 24,80
Clermont Ferrand Jean de la Fontaine REP+ 8 231 28,88 25,67
Issoire Faubourg   4 121 30,25 24,2

Ecoles élémentaires et primaires

Commune Ecole Spéc. Nb
classes
Effectifs Moyenne par classe
 avant mesure
Moyenne par classe
après mesure
St Rémy/Durolle   REP     Mesure CP dédoublé  
Clermont Ferrand J.Zay   7 230 32,86 28,75
Cébazat PM Curie   7 197 28,14 24,63
Riom R.Cassin   7 204 29,14 25,50
Vic le Comte J.Prévert   10 282 28,20 25,64
Enval     5 140 28  
Le Crest     4 111 27,75  
Ménétrol     4 110 27,5  

Ecoles en RPI/RPC

Commune Ecole Spéc. Nb
classes
Effectifs Moyenne par classe
 avant mesure
Moyenne par classe
après mesure
Limons/Luzillat     7 198 28,29 24,75
Lamongie/Les Pradeaux     5 143 28,60 23,83

MESURE DE FERMETURE : 1

Commune Ecole Spéc CL. Eff. Moyenne par classe
 avant mesure
Moyenne par classe
après mesure
Cournon L.Aubrac   9 163 18,11 20,37

L'analyse du SE-UNSA 63

Pour cette carte scolaire de rentrée, l’Inspecteur d’académie disposait d’une réserve de 7 postes, soit bien moins que le nombres d’écoles qui ont contacté le SE-UNSA pour une ouverture. Nous étions également très inquiets les nombreuses écoles, approchées par les IEN (comptage mise en garde), qui avaient fait appel à nous et qui craignaient une fermeture.

Après beaucoup d’argumentations et une réunion de 3h, l’IA a décidé de procéder à 17 ouvertures. C’est la conséquence du travail syndical et de vos représentants du personnel. La seule mesure de fermeture de classe actée par l’IA se fait après la rentrée et va obliger les collègues à changer les répartitions de classe. Leur travail de préparation est gâché et ces turbulences de rentrée aurait pu être éviter avec une phase en juin. C’est bien pour cela que nous argumentons depuis des années. 

Pour notre syndicat, ces 17 ouvertures représentent des mesures d’urgence qui étaient indispensables à prendre. Nous n’aurions pu accepter que l’on laisse ces écoles à plus de 30 élèves en maternelle et 28 en élémentaire. De même, un report du comité technique par un vote unanime contre aurait obligé ces écoles à travailler plus de 10 jours supplémentaires dans des conditions inacceptables car cela repoussait d’autant les CDEN et CAPD d’affectations.
 
L’UNSA a donc pris ses responsabilités considérant que si nous ne pouvons pas considérer cette carte scolaire comme suffisante et satisfaisante, elle allait au bout de ce qui pouvait être obtenu. Nous n’avons pas voté pour cette carte scolaire car insuffisante au regard des besoins, mais nous avons refusé de voter contre. L’IA pouvait rester dans le cadre de ses 7 postes, cela aurait été injuste et inacceptable. Il aurait pu faire plus mais en fermant beaucoup d’écoles évoqués comme « fragiles » lors de ce CTSD ce qui aurait été tout aussi inacceptable car faisant fi du travail déjà engagé par les enseignants.
Pour le SE-UNSA, la carte scolaire est un équilibre qui doit tenir compte de nombreux éléments (effectifs, difficultés scolaire ou sociale, zone géographiques ….). L’intérêt des collègues n’est ni dans l’application automatique d’un tableau Excel, ni dans une posture stérile. Pour réaliser ces 17 ouvertures, l’inspecteur d’académie a donc dû puiser dans des postes restés vacants en RASED et brigade pour augmenter le nombre d’ouvertures ainsi qu’une fermeture d’école suite à une chute d’effectif durant l’été.
 
L’UNSA a dénoncé une carte scolaire faite avec des moyens qui ne correspondent pas à la réalité des chiffres. Si le département a bien perdu des élèves (150) la baisse a été moins forte que prévu par le ministère. Cela veut dire que la dotation ministérielle aurait du être plus élevée. Dès maintenant l’UNSA s’adresse au ministère pour que la prochaine dotation compense cette erreur de prévision.

L’UNSA a également argumenté qu’une carte scolaire en juin aurait permis un meilleur traitement des situations. Nombre d’écoles surchargées étaient déjà connues fin juin. Nous demandons un retour au 3 phases de carte scolaire (Janvier, Juin, septembre). La phase d’ajustement pourrait se faire en juin et celle de septembre ne concernerait que les urgences. Notre organisation a pointé du doigt la division et la concurrence qui s’installent entre les écoles. Entre les moyens légitimes donnés aux écoles en REP, la préservation du maillage territorial dans le rural, ce sont les écoles urbaines et périurbaines qui sont les variables d’ajustement. Nous affirmons que les priorités ont un coût et que le ministère doit donner les moyens pour ne pas faire payer la note aux écoles les plus chargées du département.

Nous interpellerons le ministre Blanquer en visite dans le département ce mardi sur la nécessité de financer sans redéploiement les priorités nationales. Nous avons remis sur la table la question de la carte scolaire sur Clermont Ferrand. Personne n’y comprend plus rien. La mairie ne gère aucune inscription ce qui est pourtant de sa compétence mais garde la main sur les dérogations, laissant certaines écoles dans la difficulté et l’incertitude. Les secteurs ne sont plus adaptés et certaines écoles en urgence doivent accepter des élèves refusés par d’autres. On fait semblant de découvrir les situations en septembre. Ce n’est pas sérieux. 

Il est urgent de clarifier la situation et de mettre sur la table : 
- les projets de construction des nouvelles écoles. 
- la sectorisation et les dérogations (procédures, nombre…) 
- la mixité sociale qui fond comme neige au soleil dans les écoles publiques de Clermont
 - la reconnaissance du travail d’inscriptions des directeurs. C’est une prérogative municipale que les directeurs effectuent bénévolement. Ils se retrouvent à devoir gérer des difficultés humaines qui ne sont pas de leur responsabilité.