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SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  vendredi 18 mars 2016

Revalorisation de 0.6% en deux fois, le SE-UNSA 63 acte le dégel mais ne prend pas cela comme solde de tout compte. C’est insuffisant.

 

Après une première proposition d’augmentation de 1% répartie sur novembre 2016 et mars 2017, la négociation a permis d’obtenir une évolution à la fois sur le montant et les dates de mise en application du dégel du point d’indice.

Ainsi le point d’indice augmentera de 1.2% sur les 12 prochains mois et cela en deux fois :

+ 0.6% au 1er juillet 2016

+ 0.6% au 1er février 2017

Après 5 années de sacrifices de la part des fonctionnaires, l’Unsa FP prend acte de la décision de dégeler enfin l’augmentation du point d’indice.

Est-ce suffisant ? Le SE-UNSA 63 considère que non.

Est-ce fini ? non, désormais, l’accord PPCR va être décliné dans l’éducation nationale. Cela devrait permettre un plan de montée en charge d’une réelle revalorisation des professeurs dès 2017 et jusqu’en 2020, notamment par la refonte des grilles indiciaires, la mise en place d’un nouveau rythme d’avancement unique et la création d’un troisième grade après la hors-classe. Si cela n’aboutit pas, nous irons au conflit.

Y aura-t-il grève le 22 mars ? Dans ce contexte le SE-UNSA 63 a rencontré la CGT, la CFDT, la FSU en intersyndicale jeudi après-midi.  

Aucun appel à la grève n’est envisagé nationalement par les organisations syndicales sur la question des salaires mardi et cela d’autant plus que le front syndical s’est rompu avant-hier. La CGT, Solidaires et FO se sont désengagés de cette action « salaire fonction publique » pour concentrer leurs forces contre la loi El Kohmri le 31 mars prochain.

Le SE-UNSA 63 n’appellera donc pas de façon isolée et locale car cela reviendrait en toute honnêteté à faire perdre une journée de salaire dans une action forcément limitée et peu audible dans le contexte actuel. Nous vous devons cette transparence et nous ne leurrerons jamais les collègues.

Nous restons convaincus que les fonctionnaires doivent être reconnus financièrement et que nous ne devons pas avoir la moindre culpabilité de revendiquer que tout travail mérite salaire.