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SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  jeudi 30 janvier 2014

CTA du 30 janvier 2014 : confirmation de + 30 postes pour le Puy de Dôme

 

Madame le Recteur a donné des explications quant à l’enveloppe académique de +16 postes. En fait, il faut comprendre 11 + 5.

Une dotation de 11 postes pour répondre aux besoins démographiques de l’académie et + 5 postes pour la mise en œuvre de la convention signée par le Cantal.

Répartition des moyens d’enseignement par département :

  • Pour le Puy de Dôme, ce sera + 30 postes pour une hausse prévue de 681 élèves
  • Pour l'Allier : - 9 postes pour une hausse prévue de 100 élèves
  • Pour la Haute Loire : - 5 postes pour une hausse prévue de 62 élèves
  • Pour le Cantal : zéro poste pour une baisse prévue de 79 élèves.

En effet, d’après les documents fournis, nous constatons que les départements de l’Allier et de la Haute Loire subissent des retraits d’emplois, respectivement – 9 et - 5  alors que leurs prévisions d’effectifs pour la rentrée 2014 sont en hausse de + 100 élèves et + 62 élèves. Ces mesures ont du mal à trouver une logique même comptable.

Pour le Puy de dôme, la dotation prévue de + 30 postes compensera tout juste la hausse démographique prévue  de + 681 élèves réduisant ainsi les marges de manœuvre pour mener la politique ministérielle de plus de maîtres que de classes et d’accueil des moins de 3 ans sans compter aussi sur les besoins en postes de remplaçants. Faut-il rappeler que le P/E du Puy de Dôme est bien inférieur au P/E moyen de l’académie. Faut-il souligner que le Puy de Dôme a le plus faible taux de scolarisation des 2 ans, 4.59% alors que la moyenne académique est de 12.69%.

Enfin la situation du Cantal a attiré toute notre attention, une expérimentation à l’initiative de politiques locaux a permis la signature d’une convention pour 3 ans. Celle-ci  conduira à la non fermeture de postes en échange d’un engagement de restructuration sur ce même territoire.

De plus, madame le Recteur nous a indiqué qu’elle pourrait mettre en oeuvre à l’avenir d’autres moratoires notamment pour les départements de l’Allier et de la Haute Loire si les partenaires le souhaitent.

Pour l’UNSA Education, ce type d’expérimentation ne peut se faire au détriment des autres départements d’une même académie qui ont largement contribué, par le passé, à la solidarité mais bien par une dotation supplémentaire fléchée et cela en toute transparence dès le début du processus.

De plus, nous exprimons nos interrogations voire notre inquiétude quant à la gestion de la carte scolaire. Doit-elle répondre aux initiatives des politiques locaux sachant que de nombreuses situations avec des besoins spécifiques pourraient apparaître au sein d’une même académie ? Pour l’UNSA Education, la réponse est clairement non.

Quel rôle et quelle gestion de l’Education Nationale dans un tel contexte ? Comment préserver l’équité de traitement entre les différents départements ?