Suite à de nombreuses informations et rumeurs sur le terrain concernant les rythmes scolaires, le SE-UNSA  a demandé en urgence une audience auprès du DASEN. Il a souhaité avoir des éclaircissements et rappeler ses revendications.

Le SE-UNSA 63 a d’abord signifié l’exaspération des collègues, le manque d’écoute et les attentes fortes de la profession.

Nous avons ensuite demandé quelle serait la position du DASEN par rapport au mercredi matin.

Monsieur le DASEN a expliqué qu’il agirait dans le cadre de la loi et du décret qui serait promulgué. Le sens du projet est de passer à 9 demi-journées incluant le mercredi matin. Cependant, si sur la base d’un projet pédagogique et éducatif certaines mairies souhaitaient utiliser le samedi matin, il ne s’y opposerait pas.

Le SE-UNSA a demandé si, dans le même esprit, monsieur le DASEN allait demander une harmonisation des horaires hebdomadaires. Le DASEN a décidé de  laisser de la souplesse dans les modalités de mise en œuvre. Chaque école ou commune pourrait définir ses heures sur 4 jours et demi en fonction du projet éducatif. C’est dans ce sens que l’administration proposera aux mairies plusieurs hypothèses d’emplois du temps.

Le SE-UNSA a demandé à ce que les écoles et les organisations syndicales soient destinataires de ces emplois du temps lorsqu’ils seront finalisés.

Que ce soit pour le report ou pour la définition des horaires, le SE-UNSA exige  que les conseils des maitres et le conseil d’école soient associés et consultés en amont et pas seulement en mai lorsque le projet sera ficelé.

Concernant les modalités pratiques de la semaine.

Le SE-UNSA rappelle que les enseignants ne doivent faire que 24 heures de classe + 1 heure en groupe restreint. Tout ce qui dépasse de ces horaires ne doit pas être sous notre responsabilité ni à notre charge. Tout temps supplémentaire doit être basé sur le volontariat et payé en sus.

Le SE-UNSA 63 a demandé que l’heure d’APC qui remplace l’aide personnalisée  puisse être fractionnable.

Monsieur le DASEN a accepté d’étudier notre proposition.