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SantĂ© au travail : les revendications UNSA Ă  la F3SCT
Article publié le vendredi 20 octobre 2023.
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Le SE-UNSA, avec sa fédération l'UNSA Education, était présent à la F3SCT de jeudi 19 octobre (ex CHSCT) pour parler des conditions de travail des personnels. Vous trouverez ci-dessous les mandats que nous avons portés.

Lire notre dĂ©claration liminaire ici

Hommage à notre collègue Dominique Bernard

Nous avons démarré cette F3SCT par une minute de silence en mémoire de notre collègue Dominique Bernard, assassiné vendredi 13 octobre par un terroriste islamiste. Notre collègue a perdu la vie parce qu’il incarnait tout ce que détestent les totalitaires : l’émancipation.

Si l’école ne peut pas tout, si ce n’est pas Ă  elle de rĂ©gler le problème du terrorisme, il faut reconnaitre que si elle est attaquĂ©e, c’est parce qu’elle dĂ©range. L’école Ă©duque, Ă©claire, Ă©mancipe plusieurs heures par jour les jeunes de notre pays. C’est donc sur ces missions que nous devons nous appuyer pour rassembler les gens et isoler les fanatiques. L'UNSA Education demande au gouvernement et au ministre de donner les moyens Ă  l’Ecole d’accomplir sa mission auprès des jeunes, de la remplir sans laisser personne au bord du chemin, ni aucun territoire. Nous demandons au gouvernement et au ministre d’accompagner les personnels et de les soutenir Ă  chaque fois lorsqu’il faudra affronter une situation, une famille s’opposant aux règles communes, Ă  la laĂŻcitĂ©, aux programmes, Ă  l’action Ă©ducative, Ă  la mixitĂ©, bref Ă  la rĂ©publique. Trop souvent, nos collègues ne se sentent pas soutenus. Trop souvent, ils ont peur. Ce n'est plus acceptable.

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Traitement des fiches SST

L'UNSA Education a dénoncé la difficulté à être destinataires de certaines fiches remplies par les collègues, qui restent parfois bloquées au niveau des circonscriptions.
Nous avons demandĂ© que la dĂ©matĂ©rialisation du registre se mette rapidement en place pour s'assurer que toutes les situations sont connues par les reprĂ©sentants du personnel et puissent ĂŞtre traitĂ©es en  instance lorsqu'elles n'ont pas encore trouvĂ© d'issue.

3 thĂ©matiques principales ressortent des fiches Ă©tudiĂ©es : inclusion scolaire, canicule, conflits dans les Ă©quipes.

DifficultĂ©s liĂ©es Ă  l'inclusion : les tĂ©moignages des collègues se ressemblent et montrent des difficultĂ©s croissantes, amenant parfois les enseignants Ă  ne plus pouvoir faire classe : absence d'AESH, absence de place en Ă©tablissement, absence de suivi mĂ©dical ou pĂ©dagogique extĂ©rieur.
L'UNSA le redit : l'obligation de scolaritĂ© ne doit pas passer avant l'obligation de soins. Certains Ă©lèves, personnels enseignants et AESH, sont en rĂ©elle souffrance dans les Ă©coles et cela n'est pas acceptable.

Pour l'UNSA Education, il vaut mieux une scolarisation partielle rĂ©ussie que l'Ă©chec collectif d'une inclusion Ă  temps complet non accompagnĂ©e, qui mènera tout le monde dans le mur. Dans les cas les plus difficiles et qui durent depuis trop longtemps, l'UNSA a demandĂ© qu'on puisse recourir Ă  une suspension de la scolarisation.

Les partenaires du secteur médico social sont toujours aux abonnés absents, et l'école seule ne peut pas tout, au risque de mettre en souffrance enseignants, AESH et élèves. Il est urgent de répondre aux notifications de tous les élèves.

L'UNSA Education rappelle aux collègues que, dans le cas où une situation de travail vous amènerait à arrêter le travail, il faut impérativement faire reconnaitre votre arrêt comme imputable au service. Il est hors de question qu'un collègue voit ses droits à congé maladie amputés et pénalisé par un jour de carence alors que ce sont ses conditions de travail qui l'ont amené à un arrêt de travail.

Contactez-nous pour connaitre la procédure

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Températures caniculaires :

l'UNSA Education alerte

Nous constatons à cette rentrée un nombre important de fiches concernant des températures dans les locaux ne permettant pas d’enseigner dans des conditions acceptables. La question du bâti scolaire, que l’UNSA a évoqué à de nombreuses reprises dans cette instance, est elle aussi urgente.

Sur ce sujet, l’UNSA Education condamne les communications ministĂ©rielles expliquant que les Ă©coles qui pourront bĂ©nĂ©ficier de cette rĂ©novation seront celles qui accepteront de rentrer dans le dispositif d’auto-Ă©valuation. Pour l’UNSA Education, il s’agit d’un chantage malsain sur une problĂ©matique qui mĂ©rite d’être prise au sĂ©rieux pour offrir aux personnels et aux Ă©lèves des conditions d’apprentissage acceptables et pas un moyen de distribuer les bons et les mauvais points sur des prĂ©occupations bien Ă©loignĂ©es de la question du bâtimentaire.

Les derniers Ă©pisodes caniculaires que nous avons pu vivre en tout point du territoire ont montrĂ© des difficultĂ©s grandissantes dans ce domaine, et les prĂ©visions pour l’avenir ne sont que peu rĂ©jouissantes. Au-delĂ  des travaux d’isolation indispensables dans de nombreux Ă©tablissements scolaires, qui prendront certainement plusieurs annĂ©es, l’UNSA est intervenue sur la nĂ©cessitĂ© de fixer des seuils au-delĂ  desquels il n’est plus possible d’accueillir les Ă©lèves, afin d’éviter des incidents comme ceux que nous avons pu connaitre.

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Protection des personnels face aux médias : L'employeur doit défendre les personnels !

En cette instance sur les conditions de travail, l'UNSA Education a souhaitĂ© revenir sur le traitement mĂ©diatique du dĂ©cès de la petite Lisa, morte sous les coups de ses parents. La directrice de l'Ă©cole a Ă©tĂ© jetĂ©e en pâture, relĂ©guĂ©e au mĂŞme niveau de responsabilitĂ© dans les gros titres que les vĂ©ritables meurtriers de cette petite fille, ses parents.
Pour nous, il est inadmissible d’accepter qu’on puisse jeter le discrédit sur un personnel et risquer de le détruire en acceptant que de tel propos puissent être publiés.
 Cet Ă©pisode a choquĂ© nombre de directeurs et directrices d’école. Notre administration doit prendre ses responsabilitĂ©s face aux attaques et aux dĂ©nonciations calomnieuses d’enseignants dans les mĂ©dias et sur les rĂ©seaux sociaux. Cela ne peut plus durer.
Les dénonciations calomnieuses, les menaces à l'encontre des personnels se multiplient sur les réseaux sociaux. Des enseignants sont nommément diffamés. Ce n'est plus acceptable ! L'état doit poursuivre les auteurs de tels actes pour que ces comportements cessent.

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Accompagnements AESH : un bilan désastreux

Aujourd'hui, l'estimation est la suivante : 3800 Ă©lèves en situation de handicap accueillis en Ă©tablissement scolaire. Sur ces 3800, Ă  ce jour, 2200 ont une notification d'accompagnement humain. 61% ont une aide mutualisĂ©e, 39% une aide individualisĂ©e.
Sur l'ensemble de ces élèves, 1400 bénéficient d'un dispositif ULIS.

Par rapport aux autres départements, le 63 a 3,4% de sa population scolaire en situation de handicap (3,6% moyenne nationale). Par rapport aux autres départements de l'académie (Cantal 5,6%, Haute Loire, 4,5%, Allier 3,2%). L'offre médico sociale est bien meilleure dans le département de l'Allier.

557 Ă©quivalents temps plein d'AESH Ă  disposition pour le 63, ce qui correspond Ă  environ 900 AESH en contrat.

A ce jour, il manque 40 équivalents temps plein (environ 60 AESH) pour couvrir tous les besoins. Une photographie des besoins est faite tous les 15 jours et remontée au rectorat et au ministère. presque 200 élèves n'ont pas l'accompagnement auquel ils auraient droit.

Pour nous, c'est inadmissible, d'autant que le besoin est connu et identifiĂ© depuis juin. On laisse des Ă©lèves et des personnels en souffrance.

Concernant les dispositifs ULIS, les difficultés sont grandissantes pour les coordonnateurs. Ces postes peinent à trouver preneurs lors des opérations de mouvement.

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Formation hors temps scolaire : pour nous, c'est toujours non !

Le ministre ATTAL a annoncé qu'à l'horizon 2024, l'ensemble des formations des enseignants se feraient hors temps scolaire. Dans le département, certains formateurs sont invités dès cette année à modifier leurs formations pour les proposer les mercredis après-midi, les samedis matins ou sur les vacances scolaires.
Outre l'iniquitĂ© qu'une telle mesure peut crĂ©er entre les femmes et les hommes, l'UNSA Education alerte sur la charge de travail dĂ©jĂ  importante des personnels. Nous continuons Ă  revendiquer une formation sur le temps de travail, Ă  la hauteur des enjeux de nos mĂ©tiers.

DĂ©parts CAPPEI 2024

Un nombre important de supports de l'enseignement spécialisé sont actuellement occupés par des collègues non spécialisés. Par ailleurs, des départs à la retraite sur des supports RASED sont prévus sur plusieurs années.
Les entretiens pour les 3 postes ADP sont en cours. Les enseignants qui le souhaitent pourront s'engager dans la formation CAPPEI.
L'UNSA Ă©ducation a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d'avoir des dĂ©parts en formation CAPPEI pour les personnels exerçant sur des dispositifs ULIS. NĂ©anmoins, malgrĂ© une dĂ©marche assez volontariste dans ce dĂ©partement, on ne peut que constater que les collègues nommĂ©s sur ces postes rencontrent des difficultĂ©s croissantes qui les poussent Ă  abandonner ces missions assez rapidement.

 

 
 
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