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De février à mai, des mesures apportent ou apporteront des euros supplémentaires aux feuilles de paye de plusieurs catégories de personnels de l’Éducation nationale. Le plus souvent, elles restent réduites et ne font pas la revalorisation tant attendue. Néanmoins, si une hirondelle ne fait pas le printemps, chacune doit être considérée pour ce qu’elle est.
Prime informatique, prime d’attractivité, revalorisation des indemnités direction d’école, CPE, professeurs documentalistes, le SE-Unsa fait le point.
Prime informatique
D’un montant annuel de 150 € nets, elle a été versée sur le salaire de février.
Ses défauts :
Ses qualités :
Prime d’attractivité
Son montant :
Elle sera versée mensuellement à compter à compter de la paye de mai.
Ses défauts :
Ses qualités :
Revalorisation de l’Indemnité de sujétion spéciale direction d’école
L’augmentation, d’un montant de 450 € bruts annuels, elle sera versée à compter de mars ou avril avec effet rétroactif au 1er janvier.
Son défaut :
Ses qualités :
Revalorisation indemnité forfaitaire des CPE
Portée à un montant de 1450 € euros bruts annuels, elle sera versée à compter du mois d’avril sans effet rétroactif.
Son défaut :
elle ne débute pas au 1er janvier 2021.
Ses qualités :
elle répare l’exclusion de CPE de la prime informatique ;
elle est « soclée ».
Revalorisation indemnité de sujétions particulières des professeurs documentalistes
Portée à 1000 € bruts annuels, elle sera versée à compter du mois de mars sans effet rétroactif.
Ses défauts :
Ses qualités :
L’avis du SE-Unsa
Si elles sont positives, ces mesures ne constituent toujours pas la revalorisation nécessaire.
L’absence d’annonces officielles du ministre plus d’un mois après la fin de son Grenelle des métiers de l’Éducation interroge. Cette absence est-elle une bonne nouvelle ?
Les propositions issues de ce Grenelle sont diverses, et pour nombre d’entre elles, déconnectées des réalités et des besoins de l’École.
L’engagement initial d’une revalorisation de tous les métiers, assortie d’une programmation budgétaire pluriannuelle, semble s’éloigner. Pourtant, cette revalorisation au sein du ministère de l’Éducation nationale est indispensable. Elle doit atteindre tous les corps, tous les personnels, prioritairement les moins rémunérés dont les AESH.
C’est l’attractivité de toutes les missions au sein de l’Éducation nationale qui est en berne à un moment où, pourtant, le rôle essentiel de l’École publique confrontée à d’intenses et nombreux défis est mis en évidence chaque jour et la revalorisation des personnels partagée par toute la société.