Oui, au SE-UNSA, nous ne sommes pas opposés au décret sur les rythmes scolaires. Nous écoutons les collègues et nous ne disons pas non à tout. Dans le cadre des discussions avec le Ministère, nous avons obtenu :

• Le renoncement du ministre au raccourcissement des vacances d’été
• Le passage de 60 à 36 heures pour l’aide personnalisée (APC)
• La réduction du nombre d’heures d’animation pédagogique : 9h en présentiel et 9h à distance (au lieu de 18h en présentiel)
• 48 heures de concertation à organiser comme les équipes le souhaitent et non plus selon des directives rigides (par exemple les conseils de cycle pourront être organisés sur le temps de la pose méridienne…)

Pour autant, le décret est loin d’être parfait. Mais, des nombreux ajustements locaux restent à faire avec les collectivités locales. La mise en place de la nouvelle organisation de la journée peut et doit rimer avec le respect des rythmes de l’enfant et des enseignants.

De plus, la mise en oeuvre d’une indemnité (ISOE), à l’instar de celle perçue par les enseignants du 2^nd degré, sera discutée avec le ministère dans les tous prochains jours. Les déclarations récentes du Ministre sur l'attribution de 400€ vont dans le sens de cette revendication portée par le seul SE-UNSA en compensation des déplacements supplémentaires des enseignants et les frais de garde d'enfants occasionnés par la modification des rythmes.

Alors oui, au SE-UNSA, nous sommes un syndicat responsable et nous pensons que ce décret n’est pas à rejeter.

Pour mémoire, le SE-UNSA a été le seul syndicat à signer le protocole de direction d’école. Mais aujourd’hui qui est contre :

• La décharge des écoles de 4 classes
• Une décharge de « rentrée scolaire » attribuée à tous les directeurs non déchargés
• La rédaction du vadémécum du directeur
• L’augmentation de l’ISS pour les directeurs
• L’attribution des EVS aide à la direction d’école (même si sur ce point il faut continuer la négociation pour obtenir un secrétariat pérenne).

Au SE-UNSA on ne dit pas « oui » par habitude, ni « non » par principe