Au mois de mai, un des rapports cachés de l’IG portait sur le sport scolaire. Il mettait en évidence les difficultés juridiques des associations sportives et de leur gouvernance. En effet,  le président est nommé de droit et non élu. Le SNPDEN UNSA a d’ailleurs, en collaboration avec le SE-Unsa, lancé une enquête sur le sujet auprès de leurs adhérents.

Début septembre, un rapport de la cour des comptes mettait en évidence un vide juridique sur le décret 3h attribué à chaque professeur d’EPS pour l’animation du sport scolaire. La cour des comptes préconise 2h pour cette animation.

Vecteur d’intégration sociale, le sport scolaire doit trouver sa place dans la refondation de notre école. Le sport scolaire est le trait d’union entre l’EPS et le sport fédéral. Il est la continuité de l’enseignement de l’EPS. Fort de ces deux fédérations, l’USEP et l’UNSS, il est essentiel dans les activités extra-scolaires proposées dans les EPLE ou les écoles tout en contribuant fortement à renforcer le lien social. Dans le second degré, les enseignants doivent rester les animateurs du sport scolaire dans le cadre de leurs obligations de service. A l’heure d’une volonté de transformation des rythmes éducatifs, il faut s’interroger sur la place du sport scolaire et de ses fédérations dans la vie des élèves. Le SE-Unsa encourage chaque enseignant à s’engager dans le sport scolaire. Il demande également l’ouverture d’une concertation sur l’avenir des structures du sport scolaire et de sa place à l’école.

Nous voici donc à imaginer le sport scolaire de demain, impactant de fait le statut des enseignants d’EPS. Pour le SE-Unsa, plusieurs questions se posent :
- Le forfait 3 heures reste-il pertinent ?
- Quelles sont les attentes des enseignants d’EPS pour l’animation et l’encadrement de l’UNSS ?
- Quelle évaluation des enseignants pour la pratique de l’UNSS ?
- Quel rôle pour le chef d’établissement ?

Le SE-Unsa, deuxième organisation représentative, porte ces questionnements dans l’UNSS et auprès de la profession depuis de longs mois.

Ils ont d’autant plus d’acuité que la Cour des comptes pointe le fait que la pratique du sport scolaire repose sur une simple note de service datant de 1987.

Pour le SE-Unsa, un des leviers du changement pourrait être l’intégration des professeurs d’EPS dans le corps des certifiés.