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L’actu 9 oct 07
Article publié le jeudi 25 octobre 2007.
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 La maternelle au centre , Des rythmes aux programmes , Brevet 2008 : la charrue avant les bœufs (épisode 2) Bac pro 3 ans : non à une généralisation-substitution !

La maternelle au centre ?

 

Chacun est désormais prié de se pencher sur la maternelle, accusée par le rapport du HCE de jouer un rôle dans l’échec scolaire. Après avoir commandé un rapport à Bentolila, le Ministre a chargé la DGESCO de piloter un groupe de réflexion qui formulera des propositions d’ici fin octobre. Ce groupe, composé de représentants des personnels enseignants et d’inspection, de professionnels de l’école maternelle, de représentants des parents d’élèves, et de l’inspection générale étudie plus particulièrement :

 Les missions et le rôle de l’école maternelle,

 L’apprentissage du langage tout au long de la scolarité maternelle,

 La place de l’enfant qui devient élève et celle de sa famille, 

 La place de la grande section / L’articulation avec le cours préparatoire et la moyenne section,

 La formation des maîtres, leur accompagnement, leurs outils de travail.

 

Le SE-UNSA participe activement à cette réflexion et s’attache à formuler des propositions concrètes qu’il défendra au besoin devant le Ministre.

 

Ø Des rythmes aux programmes !

 

« Les élèves ne doivent plus aller à l’école le samedi matin », cette injonction présidentielle tient à la fois lieu d’analyse, de réflexion, de caution scientifique, de concertation et de débat, lequel est d’ailleurs clos avant même d’avoir été ouvert. Aucune négociation n’est possible. Le Ministre, sans doute surpris lui-même par cette nouvelle lubie présidentielle reste sourd à toutes les protestations et se contente d’annoncer dans la foulée des nouveaux programmes « resserrés » pour l’école primaire et des heures de soutien le soir pour les élèves en difficulté. Charge, bien sûr, aux collectivités locales de mettre en musique cette pitoyable partition, de régler les problèmes « annexes » de transports scolaires, etc. Quant aux enseignants, ils sont accablés par cette avalanche de mesures incohérentes : 1 h de sport en plus pour tous ; 2h de cours en moins pour les élèves, alourdissement de l’horaire pour les élèves en difficulté, l’EPS possible nouveau pilier du socle commun. Et que dire de la réécriture à venir des programmes ? Au printemps 2007, ils ont été toilettés à la hâte, pour répondre aux lubies ministérielles de l’époque (calcul, vocabulaire, lecture, etc.). Il n’y a donc pas eu de réflexion de fond sur la réécriture globale en fonction du socle et aujourd’hui, on rejoue le même scénario, pour satisfaire l’envie du président de supprimer les cours du samedi matin. En matière de prise en charge de la difficulté scolaire, de cohérence et de mobilisation des équipes pédagogiques, on ne peut guère faire pire !

 

 

 

 

Ø Brevet 2008 : la charrue avant les bœufs (épisode 2)

 

Au printemps dernier, le ministère imposait une réforme du brevet au petit pied, rendant obligatoire l’obtention du B2I collège et l’atteinte du niveau A2 dans une langue vivante étrangère pour l’admission des candidats. Nous avions alors dénoncé le caractère précipité d’une telle mesure et averti des difficultés d’application qu’elle poserait... C’est donc sans surprise que nous avons eu connaissance des consignes adressées début septembre par le ministère aux recteurs et aux IA. A rebours de l’esprit des textes, elles reviennent à ne rien changer aux modes traditionnels d’évaluation. A titre d’exemple, le niveau A2 du cadre européen de référence sera en effet considéré comme atteint par tout élève ayant au moins 10 de moyenne au contrôle continu habituel… On est loin, très loin de la logique des compétences langagières !

 

On conçoit que le ministère, rattrapé par le principe de réalité et son incapacité à mettre en œuvre ses propres préconisations, ait souhaité ne pas trop pénaliser les candidats… Notons tout de même le caractère désastreux de la « méthode ». L’impéritie du ministère risque malheureusement de décrédibiliser durablement le socle commun auprès de nos collègues.

 

 

Ø  Bac pro 3 ans : non à une généralisation-substitution !

 

Lors de son discours de rentrée, X.Darcos annonçait les priorités qu’il entend mettre en œuvre pour rénover et valoriser la voie professionnelle. Une des mesures phare est la généralisation du bac pro 3 ans.

 

Une formation professionnelle qualifiante préparée en trois ans, équivalente aux autres voies, pourrait sans doute intéresser un public maîtrisant le socle commun, mais n’envisageant pas des études longues ou souhaitant s’assurer d’une première qualification de niveau IV avant de poursuivre leur formation dans le supérieur. Mais cette proposition ne peut répondre aux besoins de tous nos élèves. Le parcours en 4 ans, avec une certification intermédiaire doit rester possible dans toutes les spécialités où le BEP reste un diplôme reconnu et recherché par les entreprises. C’est pourquoi le SE-UNSA sera vigilant, et affirmera son attachement à un service public d’éducation en capacité de proposer des réponses adaptées à tous les élèves. Une logique uniquement gestionnaire n’est pas acceptable, le bac pro 3 ans ne peut se substituer au bac pro en 4 ans. Proposer des parcours diversifiés, souples et adaptés, c’est la clé de la réussite dans la voie professionnelle !

 

 

 

 

 

 

 

 

  La maternelle au centre , Des rythmes aux programmes , Brevet 2008 : la charrue avant les bœufs (épisode 2) Bac pro 3 ans : non à une généralisation-substitution !

 
 
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