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DĂ©claration au CDEN du 23 octobre 2007
Article publié le mardi 23 octobre 2007.
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Déclaration de l’UNSA-Education au CDEN du 23 octobre 2007

 

 

Cette rentrée a été marquée par divers évènements inhabituels.

 

Au plan national, elle a été médiatique. Les déclarations précipitées du ministre de l’Education Nationale ont soulevé plus d’interrogations qu’elles n’ont apporté de réponses. Nous pensons en particulier à la suppression du samedi matin ou du mercredi matin. Après nous avoir expliqué ces dernières années que la semaine de quatre jours était néfaste pour les enfants, voilà qu’elle est généralisée par une simple déclaration !

 

Ce passage précipité soulève un grand nombre de questions. Notre syndicat national en a déjà posé plus de 70 au ministère. Bien peu ont reçu une réponse. Cela va de la répercussion sur les horaires des ATSEM et autres personnels d’entretien ou de restauration scolaire à la nécessaire redéfinition des programmes en raison de la disparition de 72 heures annuelles d’enseignement. soit 24 semaines sur une scolarité élémentaire de 8 ans.

 

Cette annonce a coïncidé avec une autre annonce : celle de la mise en place de soutien pour les enfants en grande difficulté sur les 2 heures de services dégagées. La mise en place d’un soutien est utile mais les modalités envisagées posent là aussi beaucoup d’interrogations. A quel moment ce soutien sera-t-il mis en place ? En fin de journée ? Des enfants en difficulté qui ont subi une journée de classe seront-ils réceptifs à un temps supplémentaire quand les autres enfants seront en liberté ? Le mercredi ? Quelle sera l’organisation des services de transports scolaires en milieu rural ? Que feront les collègues exerçant en maternelle ?

 

Au plan départemental, cette rentrée est marquée par le recours massif aux jeunes collègues issus de la liste complémentaire. C’est le lot commun de la plupart des départements. Nous sommes arrivés à cette situation depuis la mise en place de la LOLF qui prévoit un plafond d’emplois. Chaque année, ce plafond n’est pas atteint car il n’y a pas de recrutement systématique quand un emploi se retrouve vacant.. Ces non remplacements cumulés auxquels s’ajoutent des départs en retraite massifs expliquent la situation où nous sommes aujourd’hui.

 

Nationalement, pour le budget 2006, au lieu des 700 créations prévues dans le premier degré, l’exécution de ce budget a montré la disparition de 1815 emplois par absence de recrutement de personnel. Comment, dans les années à venir, pourra-t-on faire face à une augmentation importante du nombre d’élèves dans le premier degré (la natalité est forte ces dernières années) avec un nombre d’enseignants en baisse ? Pourra-t-on y parvenir sans sacrifier des pans entiers de l’Education Nationale ? La maternelle territorialisée ? Les réseaux d’aide confiés à des officines privées ?

 
 
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